Le tribunal correctionnel du Brabant wallon a condamné vendredi une habitante de Wavre née en 1985 à 18 mois de prison assortis d'un sursis, et sur le plan civil à rembourser 70.000 euros à son ancien patron. La Wavrienne avait été licenciée en 2015, alors qu'elle était une employée de confiance chez un grossiste en matériaux de construction établi à Wavre. Cet employeur a déposé plainte après avoir découvert que la prévenue avait trouvé un système pour trafiquer les bons de retour de marchandises, et ainsi empocher plusieurs dizaines de milliers d'euros. La dame niait farouchement à l'audience.
Sur le banc des prévenus, la Wavrienne avait indiqué que les accusations de son employeur ne tenaient pas la route, en expliquant en détails le mécanisme des bons de retour, informatisés et faisant l'objet de procédures précises au sein de l'entreprise. Elle avait également expliqué que contestant son licenciement, elle avait attaqué son ancien employeur devant le tribunal du travail. A la suivre, le dossier n'était qu'un coup monté destiné à la licencier.
L'employeur, lui, maintenait avoir découvert plus de 450 bons de retour manipulés et falsifiés, portant aussi bien sur de l'outillage que sur des camions entiers.
Ce sont les arguments de la partie civile qui ont fini par convaincre le tribunal, après deux reports du jugement pour examiner l'ensemble des éléments de ce dossier technique et complexe.
Elle trouve une astuce pour voler des milliers d'euros à son patron: la Wavrienne doit tout rembourser
Publié le 30 juin 2017 à 20h18
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