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Transports gratuits pour les touristes, sécurisation des salles de spectacle: voici les mesures qui pourraient redynamiser Bruxelles

Transports gratuits pour les touristes, sécurisation des salles de spectacle: voici les mesures qui pourraient redynamiser Bruxelles
 
 

Comment sortir l'économie bruxelloise de la morosité qui règne depuis les attentats de Paris et Bruxelles? Une task force, mise en place par le gouvernement bruxellois, va tenter d'y remédier. Des experts vont d'abord évaluer les pertes, et les besoins pour accompagner au mieux ces entreprises. Des aides financières comme l'exemption de la taxe communale pour le secteur hôtelier ont déjà été décidées. D'autres mesures sont sur la table comme la gratuité des transports en commun pour les touristes et la sécurisation des salles de spectacles.

Le gouvernement bruxellois et les partenaires sociaux ont donné mercredi le coup d'envoi d'une concertation sur les mesures de relance que la Région bruxelloise entend prendre pour l'économie dans la capitale, en particulier dans les secteurs les plus touchés du tourisme et de l'horeca.


Salles de spectacle, touristes etc

Des mesures avaient déjà été annoncées il y a une semaine. D'autres se profilent, comme un coup de pouce de 400.000 euros pour aider les salles de spectacle à renforcer leur sécurité, le renforcement du 1819, guichet unique des entreprises à concurrence de 80.000 euros supplémentaires, ou encore la remise d'un pack mobilité temporaire pour les touristes à leur arrivée à l'hôtel, une mesure proposée dans les rangs syndicaux.


Un séminaire gouvernemental prévu le 28 avril prochain

Globalement, les partenaires sociaux ont été amenés à se prononcer sur une série de pistes présentées au préalable par le gouvernement régional. Aux premières mesures acquises depuis jeudi dernier (suspension de la "city tax" sur les hôtels, un soutien aux trésoreries des entreprises des secteurs affaiblis via un dispositif temporaire de garanties spécifiques mis en œuvre par le Fonds bruxellois de garantie et d'octroi de crédits de crise par la Société Régionale d'Investissement de Bruxelles-SRIB, la mise à disposition d'experts pour aider les entreprises à s'y retrouver dans le maquis des financements possibles), devraient s'ajouter plusieurs autres encore à peaufiner d'ici un séminaire gouvernemental prévu le 28 avril prochain.


Les chiffres vont un peu dans tous les sens, ce qui ne contribue pas à clarifier la situation et à l'efficacité des mesures

Selon le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort, le brainstorming en cours contribuera à élaborer un plan plus large qui sera présenté au gouvernement bruxellois. Au stade actuel, le principe de la mise au point d'un monitoring permanent et partagé de la situation et de l'impact des mesures est acquis, selon le ministre de l'Économie Didier Gosuin. Jusqu'à présent, les chiffres vont un peu dans tous les sens, ce qui ne contribue pas à clarifier la situation et à l'efficacité des mesures, à l'image du dernier exemple en date portant sur le nombre d'emplois menacés par la baisse de régime observée depuis plusieurs semaines. Selon le ministre bruxellois de l'Emploi, seul le fédéral a accès à des chiffres actualisés via l'ONEM et l'office de la TVA.


Reprise à 100% de Brussles Airport

De son côté, le ministre bruxellois des Finances Guy Vanhengel (Open Vld) a insisté sur la nécessité vitale pour l'économie bruxelloise, mais aussi de tout le pays, d'une reprise à 100% des activités de l'aéroport national qui voit défiler quelque 20 millions de voyageurs par an. Un appel partagé de la Région et des partenaires sociaux bruxellois a également été lancé précisément au fédéral pour qu'il prenne, dans son champ de compétences, des mesures dépassant le report de paiement de charges. Ainsi, parmi les partenaires sociaux, le secrétaire général de la FGTB de Bruxelles Philippe Van Muylder a plaidé pour un équilibre entre les mesures d'aide aux entreprises et aux travailleurs. Il a demandé au gouvernement bruxellois de se positionner vis-à-vis du fédéral en faveur des jeunes travailleurs du secteur hôtelier qui n'auraient actuellement pas droit au chômage économique en cas de mise en difficulté de l'établissement qui les emploie.


 

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