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Attentats de Paris: 51 personnes sont encore hospitalisées

Attentats de Paris: 51 personnes sont encore hospitalisées
 
 

Deux mois après les attentats de Paris, la ministre de la Santé française a livré un nouveau bilan des blessés.

Cinquante-et-une personnes blessées lors des attentats du 13 novembre à Paris sont encore hospitalisées, a indiqué jeudi la ministre de la Santé, Marisol Touraine, en marge d'un déplacement à un congrès. Parmi ces 51 personnes, trois sont encore en réanimation et 25 sont suivies dans des services de Soins de suite et de réadaptation (SSR), a détaillé la ministre lors d'un discours au Congrès de la société de réanimation de langue française à Paris. Les attentats du 13 novembre ont fait 130 morts et 350 blessés.


Travailler sur l'efficacité de la prise en charge

La ministre a également annoncé qu'elle recevrait le 20 janvier les conclusions du rapport consacré au retour d'expérience sur l'intervention du système de santé lors des attentats.  Le travail, confié au directeur général de la Santé, a associé le SAMU de Paris, la brigade de sapeurs-pompiers, le service de santé des armées, les services du ministère de la santé et les opérateurs qui y sont rattachés, dont l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), a-t-elle précisé. 


Sans attendre, la ministre a déclaré qu'elle souhaitait travailler sur l'efficacité de la prise en charge depuis le site de l'attentat jusqu'à l'établissement de santé. Elle a évoqué une "identification plus rapide des victimes, du lieu de leur prise en charge et des coordonnées de leur famille". Concernant les cellules d'urgence médicopsychologiques (CUMP), ce dispositif doit être "mieux adapté" à la gestion d'évènements de l'ampleur du 13 novembre, a-t-elle dit.

La ministre veut en outre que le système de prise en charge sanitaire d'urgence soit renforcé sur l'ensemble du territoire national. Elle a demandé aux Agences régionales de santé (ARS) que leurs établissements "soient capables de mettre en place une prise en charge des victimes aussi exemplaire qu'en Ile-de-France". "Nous devons réfléchir à la spécificité de la prise en charge d'enfants", a-t-elle ajouté.


 

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