Le refus wallon d'octroyer au gouvernement fédéral la délégation de signature du traité de libre-échange avec le Canada (CETA) risque d'affaiblir la position de la Belgique dans d'autres débats européens, a averti mardi le premier ministre, Charles Michel, évoquant le dumping social.
"Dans d'autres débats, comme le dumping social, notre position pourrait être affaiblie"
Une négociation difficile est en cours au sein des instances européennes à propos de la directive sur le détachement des travailleurs. La commissaire à l'Emploi, Marianne Thyssen, a fait une proposition pour durcir le dispositif dont plusieurs Etats, dont la Belgique, dénoncent les effets. A leurs yeux, il favorise le dumping social. "C'est une responsabilité lourde. Dans d'autres débats, comme le dumping social, notre position pourrait être affaiblie", a déclaré M. Michel sur le plateau de la VRT.
Charles Michel et Didier Reynders s'emploient à convaincre le gouvernement wallon
Le sort du CETA sera abordé vendredi au cours du sommet européen. Le premier ministre s'emploie avec le ministre des Affaires étrangères à convaincre le gouvernement wallon de marquer son accord sur une signature du CETA. "C'est un moment délicat et, avec Didier Reynders, nous travaillons dur pour trouver un accord (...) Nous essayons de jouer un rôle positif entre le gouvernement wallon et l'Union européenne", a-t-il ajouté.
Le refus de la Wallonie concernant le CETA pourrait-il affaiblir la position de la Belgique dans d'autres débats européens?
Publié le 19 octobre 2016 à 07h22
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