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Budget fédéral: "Il est encore un peu tôt pour parler d’une sortie de crise, mais..."

 
 

Les suites de ces crispations au sein du gouvernement fédéral. Le CD&V, qui souhaitait une taxe sur les plus-values, avait fini par revenir en fin de journée à la table des négociations budgétaires. Aujourd'hui, des réunions bilatérales ont lieu au 16 rue de la Loi.

"Il est encore un peu tôt pour parler d’une sortie de crise, mais on a pu remarquer un certain apaisement dans les négociations sur le budget et les différentes réformes que souhaitent lancer le gouvernement", assure notre journaliste Loïc Parmentier qui suit les discussions budgétaires pour le RTLinfo 13H.


Signe positif 

Le signe positif, c’est la réunion qui s’est tenue mardi en fin d’après-midi. Les partenaires ont discuté pendant trois heures de discussion et aucun d’entre eux n’a claqué la porte. Kris Peeters, vice-premier ministre CD&V, n’a donc pas quitté cette fois la table des négociations. Les négociations se sont terminées vers 19h30.


Un accord sur le budget mais pas les réformes 

"On travaille, on a discuté et on a aussi avancé mais vous savez qu’il y a un accord avec tous les éléments ou il n’y a pas d’accord", a révélé mardi soir Kris Peeters, à la sortie de la réunion. "Il y a un accord sur les éléments budgétaires, mais on ne pourra effectivement concrétiser cet accord que quand on aura finalisé un certain nombre de réformes. On y ajoute maintenant une démarche sur la fiscalisation des revenus des actions, en particulier des plus-values. Cela va prendre encore un peu de temps", a également indiqué le vice-premier ministre MR Didier Reynders.


Des rencontres bilatérales 

Effectivement, on est encore loin de voir les ministres arborer un large sourire avec un accord en poche. Tout n’est pas encore réglé puisque les discussions gouvernementales ont été suspendues. "Ce matin, il n’y a pas de réunion plénière prévue avec l’ensemble des ministres concernés, juste des rencontres bilatérales, c’est-à-dire des tête-à-tête entre, d’une part, Charles Michel et, d’autre part, chaque vice-premier ministre. Le Premier ministre consulte et écoute pour toujours tenté de trouver un accord pour un compromis sur le budget et sur les réformes", indique Loïc Parmentier.


Une taxe défendue bec et ongle par le CD&V

Ces projets de réforme concernent l’impôt des sociétés, le temps de travail, la loi sur la compétitivité et les salaires et la taxe à 30% sur les plus-values obtenues en cas de revente rapide d’actions en Bourse et produits dérivés. Une taxe défendue bec et ongle par le CD&V. L’objectif d’après les chrétiens flamands est de toucher les plus grosses fortunes. Ce que démentent les libéraux flamands qui assurent qu’une telle mesure aurait bel et bien un impact sur le petit investisseur.

L’Open Vld propose plutôt de stimuler l’épargne des Belges en offrant un avantage fiscal à ceux qui investissent dans l’économie et les entreprises.


 

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