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Attentats à Paris: Hamza Attou et Mohammed Amri restent en prison trois mois de plus

  • Comparution des convoyeurs de Salah Abdeslam devant la Chambre

  • Arrestation de 10 personnes lors de perquisitions dans le Limbourg

 
 
 

Deux complices de Salah Abdeslam sont maintenus en détention. Hamza Attou en Mohammed Amri ont reconnu l'avoir ramené de Paris dans la nuit qui a suivi les attentats. En revanche, ils affirment ne pas être impliqués dans les attaques. La chambre du conseil a prolongé leur détention de 3 mois.

La chambre du conseil de Bruxelles a prolongé jeudi de 3 mois supplémentaires la détention de Hamza Attou en Mohammed Amri, deux suspects arrêtés dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Paris. Les deux hommes ont reconnu avoir ramené Salah Abdeslam de Paris durant la nuit du 13 au 14 novembre mais maintiennent ne pas être impliqués dans les attentats proprement dits. Leurs avocats disposent de 24 heures pour faire appel contre la décision de la chambre du conseil.

Selon leurs avocats, les deux suspects ont été appelés cette fameuse nuit par Salah Abdeslam, qui se trouvait à ce moment-là à Paris et leur a demandé de venir le chercher parce que sa voiture était en panne. Les deux hommes se sont rendus à Paris puis ont ramené Abdeslam à Bruxelles. Sur le chemin du retour, ils ont été contrôlés à trois reprises par la police française mais n'ont pas été interpellés. Arrivés à Bruxelles, Mohammed Amri a quitté le véhicule tandis que Hamza Attou a appelé Ali Oulkadi, un troisième suspect, pour lui demander de se rendre à la station de métro Bockstael. Oulkadi est allé chercher Attou et Abdeslam puis les a accompagnés dans un café, où Salah Abdeslam a reconnu être impliqué dans les attentats de Paris et que son frère Brahim s'y était fait exploser. Après cette discussion, Oulkadi a conduit Salah Abdeslam à Schaerbeek. Attou et Amri ont a été interpellés ce même samedi. Les deux hommes ont comparu devant un juge d'instruction, qui les a inculpés de participation aux activités d'un groupe terroriste et pour 129 assassinats dans un contexte terroriste.


 

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