Hotton: pour trente secondes de tornade à peine, les dégâts sont très impressionnants (photo)

Les dégâts provoqués par la mini-tornade à Melreux sont impressionnants. Heureusement, il n'y a pas eu de victimes. Le Premier Wallon, Paul Magnette, s'est rendu dans cette petite localité d'Hotton. Il envisage l'intervention du Fonds des calamités. Christophe Clément et Ghilain Federspiel étaient sur place ce jeudi.

Depuis les airs, on mesure bien la violence des éléments qui se sont déchaînés dans la localité d’Hotton. Un phénomène bref, à peine trente secondes, mais particulièrement violent. Depuis ce matin, les experts sont à pied d’œuvre pour répertorier les dégâts.
Le travail s'annonce conséquent

Dans certaines maisons, le travail s’annonce conséquent. "On fait vraiment un listing complet de tout ce qui est endommagé", explique Kévin Meurens, expert en assurance.  "Là, le rôle du courtier a toute son importance", ajoute Jacques Bao, courtier en assurance. "Il va pouvoir aider le client à pouvoir tout répertorier et à le guider dans ces moments difficiles et compliqués."

"Je suis super bien assuré"

Dans une ferme, les travaux de déblayement ont pu commencer après le passage de l’assureur. Toit envolé, murs écroulés, les dégâts sont très importants, mais ce soir c’est plutôt le soulagement qui domine. "Je suis super bien assuré", se réjouit Joseph Lamboray, producteur de lait. "Normalement ça va super bien aller sauf pour quelques trucs comme le hangar à paille car c’est un hangar ouvert et je ne suis pas indemnisé."

Le Fonds des calamités devrait intervenir

Pour les biens qui ne sont pas couverts par l’assurance incendie des propriétaires, le Fonds des calamités devrait intervenir. Une annonce faite par le ministre - président Wallon qui rendait visite ce matin aux sinistrés. "Ce qu’on fait, c’est travailler à reconnaître le plus vite possible la nature de la crise", explique Paul Magnette. "C’est déjà en cours, la reconnaissance interviendra le plus rapidement possible pour que les victimes puissent s’adresser à la fois à leur assurance d’un côté et à la Wallonie de l’autre."
Ce soir, la stabilité de plusieurs bâtiments pose toujours question. Faudra-t-il démolir avant de reconstruire ? Les experts devront trancher cette délicate question.