En ce moment
 
 

"Une majorité" voulait travailler au TEC Liège: "Les rouges ont mis une chaîne et ont bloqué l'entrée"

"Une majorité" voulait travailler au TEC Liège: "Les rouges ont mis une chaîne et ont bloqué l'entrée"
 
 

Un vote à bulletin secret est organisé au TEC de Robermont, en province de Liège, ce vendredi après-midi. Un témoin souhaitant garder l'anonymat nous confie que la situation était tendue plus tôt dans la journée. "Une majorité de travailleurs" voulaient reprendre le travail, mais l'entrée du dépôt a été bouclée par des syndicalistes de la FGTB, empêchant toute reprise du service.

Un témoin présent au dépôt TEC de Robermont nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous. Il déplore la situation qu'il a vécue ce vendredi en début de journée dans ce dépôt du TEC Liège. "La situation était tendue en début d'après-midi. La majorité des travailleurs voulait travailler mais des rouges de la FGTB ont mis une chaîne et bloqué l'entrée", décrit-il. Un vote a été organisé dans la rue, "les travailleurs qui voulaient reprendre le travail devaient se mettre d'un côté de la route et ceux qui voulaient continuer la grève de l'autre côté", explique le chauffeur qui nous a appelés. Une majorité se serait alors prononcé en faveur d'une reprise du service.

Suite à ce vote dans la rue, un vote à bulletin secret a été organisé peu après 15h ce vendredi. "Même si le vote est favorable à la reprise, ça m'étonnerait fortement qu'on reprenne le travail aujourd'hui", estime notre témoin, qui a préféré partir du dépôt face au malaise qui règnait sur place. "Ce n'est pas un climat pour travailler. Ce sont des gens qu'on connaît, c'est grave d'en arriver là", déplore-t-il.


Le dépouillement est en cours

D'après nos journalistes arrivés sur place, la situation s'est apaisée par rapport à ce matin. "Il n'y a pas de tension, c'est plutôt calme maintenant. Par contre la porte d'entrée est toujours bloquée, aucun bus ne peut rouler. Tout le monde a voté et le dépouillement est en cours", explique Julien Modave à 17h.


 

Vos commentaires