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Coronavirus - Le CHU de Liège a privilégié des tests salivaires et souhaite la validation de cette méthode par le comité scientifique

 
CORONAVIRUS
 

Plus rapide que le test PCR, le test salivaire est une solution pour faire baisser la pression dans les centres de dépistage saturés. Ils ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Le CHU (Centre Hospitalier Universitaire) de Liège a donc pris à sa charge l'utilisation de ce test afin de prouver son efficacité.

Depuis lundi, près de 2000 kits ont été distribués dans les huit centres de prélèvement de la province de Liège et ce, uniquement à destination de patients asymptomatiques: "J'ai reçu une ordonnance du médecin traitant et je me suis rendu ici pour faire des tests", témoigne un homme.

"Mon mari a été au CHU. Il a dû attendre trois heures dans la file et nous on arrive là et en 3 secondes, c'est fait", témoigne une dame dans le RTLinfo13H.

L'objectif est de fluidifier les files au centre de dépistage mais aujourd'hui, cette alternative est mise de côté. Elle a été victime de son succès. Cinq jours après son lancement, ces tests étaient entièrement pris en charge par l'hôpital. Ils ne sont donc pas remboursés par l'INAMI, l'assurance invalidité.

Pierre Gillet, directeur médical au CHU de Liège: "L'INAMI n' a pas encore tenu compte de cette validation pour un remboursement et donc nous n'avons pas mission en tant qu'hôpital aiguë universitaire de prendre en charge les dépistages de screening ou de patients asymptomatiques..."

Son efficacité est pourtant avérée.

Pierre Gillet développe ce pourquoi il est efficace: "Il est très spécifique. Cela veut dire que quand vous êtes positifs c' est que vraiment vous êtes contaminés et surtout contaminant, puisque il est dans la salive, tandis que dans le nez ça peut être moins contaminant."

L'arrêt de la distribution de ces salivettes met la pression sur le comité scientifique en charge du testing. Il pourrait valider cette pratique dans les prochaines heures... Si c'est le cas, le test salivaire pourrait être généralisé dans d'autres hôpitaux.


 

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