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Liège: nouveau rebondissement dans l’aménagement de la place Cockerill

Liège: nouveau rebondissement dans l’aménagement de la place Cockerill
 
 

Le projet d’aménagement de la Place Cockerill connaît un nouveau développement. Vendredi matin, le promoteur GaliLiège a retiré sa demande de permis. Le projet n’est pas abandonné pour autant mais il sera repensé.

Nouveau rebondissement en ce qui concerne l’aménagement et la réfection de la place Cockerill, dans le centre de Liège. Le promoteur, GaliLiège, a retiré vendredi matin sa demande de permis. Cela ne signifie pas que le projet sera abandonné, mais il sera de toute manière modifié. La mobilisation de la Plateforme Cockerill a payé.


Grosse mobilisation

"La ville de Liège a quand même entendu les demandes des réclamants. Ils étaient presque trois mille à signifier qu’ils ne voulaient pas de ce parking, qu’ils voulaient un aménagement de qualité" a expliqué, soulagé, Nicolas Javaux, porte-parole de la plate-forme Cockerill. "Le promoteur s’est entendu dire qu’il ne pouvait pas -dans ces conditions- réaliser un parking. Maintenant, il va falloir un cahier des charges qui pourra dire si oui ou non, un parking est faisable et si, oui ou non, il est possible de le faire à cet endroit-là."


Ce qui pose problème : le parking et la passerelle

Le bourgmestre Willy Demeyer a promis aux opposants que le projet allait changer. "Il y a des modifications substantielles qui ont été sollicitées et qui sont en cours d’étude. Cela prend évidemment du temps. Cela nécessite de reconsidérer le projet" a déclaré l’échevin de l’urbanisme, Jean-Pierre Hupkens. "Les points essentiels tenaient à l’aménagement de la place Cockerill en elle-même avec les entrées et sorties du parking. L’autre point extrêmement important était le point de chute de la passerelle" poursuivait l’échevin, joint par Céline Hurner pour Bel RTL.


Plusieurs actions de protestation

La "Plateforme Place Cockerill" réunit l’asbl urbAgora, le Gracq-Liège et l’Association des commerçants de la place Cockerill et du Quai-sur-Meuse. 3.000 opposants dénoncent, entre autre, le parking souterrain et la part belle faite à la voiture dans le projet initial. Vendredi dernier, une action ludique avait été organisée sur la place.


 

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