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Interview EXCLUSIVE d’Alain Mathot: la Chambre "a voulu empêcher que je sois en-dessous des lois"

Interview EXCLUSIVE d’Alain Mathot: la Chambre "a voulu empêcher que je sois en-dessous des lois"
 
 

Le député-bourgmestre de Seraing s’est confié à notre journaliste Dominique Demoulin.

C’est un des feuilletons de la semaine qui se termine. Pour lui, ce sont 9 années d’enfer et d’accusations qui prennent fin avec la décision de la Chambre de ne pas lever son immunité parlementaire pour permettre à la justice liégeoise de trainer le député-bourgmestre de Seraing devant un tribunal. Neuf années difficiles à vivre pour lui et ses proches. "On en est à 40 perquisitions. J’avais des coups de fil de mes amis qui me disaient : 'Ecoute, on vient de me perquisitionner. On est venu à 6h du matin avec 10 personnes', ou 'Je suis convoqué'. Chaque fois que j’avais un ami c’était ça. Alors soulagé oui, mais surtout épuisé", a-t-il confié dans le RTLINFO 19H.


"Qu'on aille voir si l'argent n'est pas chez Leroy"

Sur Bel RTL, le procureur général du Parquet de Liège, Christian De Valkeneer, avait expliqué qu’Alain Mathot "a eu toutes les possibilités dans ce dossier de demander des devoirs complémentaires, de demander des compléments d’instruction""Je suis sidéré quand j’entends ça", nous explique M. Mathot. "J’ai demandé des devoirs complémentaires, ils m’ont été accordés. Et quand je me suis rendu compte qu’ils n’avaient pas été réalisés, je les ai redemandés. Et là ils m’ont été refusés." Voilà pourquoi il est même allé jusqu’à tenter une procédure en France pour qu’on enquête contre son accusateur, l’ex-PDG d’Inova licencié depuis lors, Philippe Leroy. "Qu’on aille voir lui ses dépenses, où est l’argent ? Parce qu’il est bien quelque part. Et comme il n’est pas chez moi, donc forcément comme lui dit qu’il l’a reçu, je me dis qu’il faudrait un peu aller investiguer chez lui."

Pour résumer la situation et expliquer pourquoi la Chambre a pris sa décision, il explique que "dans le cas de figure qui nous préoccupe, je n’avais pas été traité comme aurait été traité quelqu’un de normal. Donc la Chambre n’a pas voulu me mettre au-dessus des lois, elle a voulu empêcher que je sois en-dessous des lois."


 

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