Le tribunal correctionnel de Verviers a condamné vendredi un Hutois de 44 ans à une peine de 30 mois de prison, avec sursis probatoire pour les deux-tiers, pour le viol de sa compagne de l'époque, lors d'une crise d'épilepsie subie par la victime la nuit du 29 au 30 juillet 2012.
Le lendemain des faits, la victime avait découvert qu'elle avait été sodomisée avec violence et en avait déduit que son compagnon de l'époque l'avait violée lors d'une crise d'épilepsie.
Dans une conversation sur internet, il reconnaît "une bêtise"
La victime avait déclaré ne se souvenir de rien. Le prévenu avait affirmé à l'audience qu'il n'avait pas violé sa compagne de l'époque mais avait admis s'être soulagé, expliquant ainsi la présence de traces de sperme sur une des jambes de la victime. Le caractère violent et agressif du prévenu, poursuivi également pour coups et harcèlement, avait été décrit par plusieurs témoins.
Le tribunal a pris en compte les déclarations variables du prévenu mais aussi l'état post-traumatique de la victime ou encore certaines révélations lors d'échanges sur internet entre le prévenu et son ex-compagne pour déclarer les préventions établies. Ainsi, lors d'une conversation sur le net, le prévenu avait fini par reconnaître "une bêtise". Il évoquait aussi très crument la scène subie par la victime. Le tribunal a d'ailleurs stigmatisé la gravité des faits mais aussi le contexte très particulier de ceux-ci, le comportement violent du prévenu ainsi que le traumatisme qu'il a causé à sa victime.
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