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Les kidnappeurs présumés du bébé à Estinnes ont été libérés pour "absence de preuves"

 
 

La chambre des mises en accusation de Mons a ordonné ce jeudi la libération des frères Tony et Jordy W., soupçonnés d'avoir enlevé un bébé de cinq mois le 13 janvier dernier à Estinnes-au-Mont. Cette décision confirme celle de la chambre du conseil de Charleroi devant laquelle les avocats avaient plaidé l'irrecevabilité de la prolongation de leur garde à vue et l'absence de preuves.

Le vendredi 13 janvier, une habitante du camping de Pincemaille à Estinnes-au-Mont était agressée chez elle par deux individus qui l'ont frappée d'un coup de machette avant de kidnapper son bébé de cinq mois. La victime a affirmé qu'il s'agissait de son ex-compagnon, Jordy W. et du frère de ce dernier.

Les suspects ont été interpellés le lendemain et placés sous mandat d'arrêt pour tentative de meurtre, Tony W. se voyant également reprocher l'enlèvement de mineur. Le bébé, lui, était toujours porté disparu.

Le lundi 16 janvier, l'enfant était déposé sur le pas d'une porte à Wijnegem, dans la province d'Anvers. Retrouvé sain et sauf, il a pu être rendu à sa mère. Pour l'heure, les forces de l'ordre tentent d'identifier les personnes qui ont pu garder l'enfant avant de l'abandonner dans le froid.


Les motifs invoqués par le juge d'instruction seraient "illégitimes"

Voici 15 jours, les frères W. ont comparu devant la chambre du conseil de Charleroi. Leurs avocats ont plaidé l'irrecevabilité de la prolongation de leur garde à vue à 48 heures, les motifs invoqués par la juge d'instruction étant selon eux illégitimes. Ils ont également avancé l'absence de preuves pour solliciter leur libération. La chambre du conseil a effectivement estimé que cette prolongation de la garde à vue était illégitime et a ordonné la relaxe des deux inculpés.

Le parquet de Charleroi avait toutefois interjeté appel, ce qui a prolongé la détention préventive des suspects jusqu'à leur comparution devant la chambre des mises en accusation de Mons.

Ce jeudi, cette instance a confirmé la décision prise par la chambre du conseil de Charleroi et a ordonné la libération des deux frères.


 

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