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Par crainte de représailles djihadistes, l'Ocam aurait placé l'institut médico-légal de Liège sous surveillance

Par crainte de représailles djihadistes, l'Ocam aurait placé l'institut médico-légal de Liège sous surveillance
 
 

Les journaux de Sudpresse annoncent que l'institut médico-légal de Liège serait sous haute surveillance après des craintes de représailles djihadistes. Ce matin, un article de la Dernière Heure a fait état de photos, aujourd'hui saisies par la justice, montrant des personnes buvant un verre en salle d'autopsie où les corps des deux djihadistes, tués lors de l'assaut à Verviers, avaient transité.

Selon Sudpresse, l'Ocam, l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace a placé l'institut médico-légal de Liège sous haute surveillance. Nos confrères indiquent que le niveau d'alerte a été porté de 2 à 3. Cette décision aurait été prise par crainte de représailles djihadistes après que des photos polémiques ont été évoquées dans la presse.

On y voit, selon le parquet, des "gens boire un verre" en salle d'autopsie, là où les corps des djihadistes tués à Verviers avaient été autopsiés. Le parquet a toutefois précisé que ces comprotements étaient "respectueux" et que les personnes apparaissant sur les photos étaient "éloignées" des cadavres.

Le parquet a donc démenti le dérapage. Il a précisé qu'il ne s'agissait nullement d'un cas de "fête", au cours de laquelle les professionnels du secteur aurait "dansé et chanté au-dessus des cadavres comme l'a écrit la Dernière Heure", a précisé Christian De Valkeneer, procureur du roi de Charleroi.

Cependant, pour les autorités, la présence d'alcool est intolérable en salle d'autopsie. L'enquête pourra déboucher sur des sanctions disciplinaires.


 

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