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Tunnels bruxellois: les ministres essaient tant bien que mal de se défendre

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Au parlement bruxellois, une commission spéciale est chargée de se pencher sur les circonstances de la dégradation des tunnels de la capitale. Deux personnalités politiques y ont été entendues ce mercredi: Brigitte Grouwels (CD&V), ministre des Travaux publics de 2009 à 2014, et Pascal Smet (sp.a), actuel ministre de la Mobilité et des Travaux publics (déjà en charge de ces dossiers de 2004 à 2009).

"Je ne me sens absolument pas coupable"

Brigitte Grouwels est interrogée par nos journalistes Mathieu Col et Gilles Gengler. "Je ne me sens absolument pas coupable, parce que je crois qu'on a fait tout ce qui était possible pour avoir un maintien de la sécurité dans les tunnels", affirme l'ancienne ministre bruxelloise. La faute à pas de chance? Face aux députés, l'ex-ministre des Travaux publics conclut son intervention en affirmant que tous les travaux d'entretien nécessaires ont été réalisés.


"J'ai lancé pour la première fois depuis l'existence de cette région une approche globale"

Pascal Smet, lui, est à nouveau le ministre responsable pour les tunnels. Il affirme avoir hérité, en 2004, d'un réseau et d'un système d'inspection défaillant. "J'ai lancé pour la première fois depuis l'existence de cette région une approche globale du dossier du tunnel. On a mis une priorité dans la sécurité des tunnels", explique-t-il. "En plus, on a systématisé l'approche, et les travaux et les entretiens étaient effectués", ajoute-t-il.

Depuis 2001, tous les rapports réalisés sur les différents tunnels bruxellois parlent d'un problème d'étanchéité. Malgré tous les plans mis en place, il était peut-être déjà trop tard pour rattraper le temps perdu et le manque d'entretien.


Des sanctions pour les responsables?

Quant à savoir si la commission spéciale pourrait donner lieu à des sanctions, Mathieu Col explique en direct dans le RTL INFO 19H que ce n'est pas l'objectif. "C'est vrai qu'il y a un air de commission d'enquête, mais le but est plutôt de comprendre exactement ce qui est survenu dans le passé. Comprendre comment les tunnels ont été gérés et entretenus depuis la création de la région bruxelloise en 1989", explique notre journaliste, en direct depuis le parlement bruxellois.

Les conclusions de la commission établiront des responsabilités, mais il ne faut pas s'attendre à des "pendaisons en place publique", commente Mathieu Col. "L'important est d'identifier les causes, les failles, et de les combler pour l'avenir", ajoute-t-il.


 

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