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"Des retards monstrueux pour tous les trains" après la fausse alerte à la bombe à la gare de Bruxelles-Nord

 
 

L'heure de pointe de ce mercredi soir sur le réseau ferroviaire a été particulièrement compliquée en raison de l'alerte à la bombe de milieu d'après-midi à la gare du Nord de Bruxelles. Les trains devant transiter par la capitale ont accusé des retards compris entre un quart d'heure et une heure et quart, indiquait le gestionnaire de réseau Infrabel. Une nouvelle alerte à la gare de Charleroi, tombée vers 17h30, a aggravé un peu plus la situation sur le rail.

Une alerte à la bombe a été lancée à la gare du Nord à Bruxelles peu avant 14h. Vous êtes nombreux à nous avoir signalé via notre bouton orange Alertez-nous l’évacuation de la gare. "Annonce dans le tram à Rogier qu'il y a une alerte à la bombe à la gare du Nord de Bruxelles. Les transports en commun sont à l'arrêt", nous a écrit Hélène. Peu après 14h30, l'alerte a été levée et le trafic a lentement repris dès 14h45.

Un tiers des trains passant par l'axe Nord-Midi, les embarras ont donc eu des répercussions sur la totalité du réseau, précisait Thomas Baeken d'Infrabel, qui évoquait une "heure de pointe du soir particulièrement compliquée".

Des retards jusqu'en fin de journée sur le rail

Le trafic ferroviaire passant par Bruxelles-Nord a été interrompu durant l'alerte à la bombe. "L'impact est énorme, un train sur trois passe par l'axe Nord-Midi", expliquait Frédéric Sacré, porte-parole d'Infrabel. "Les embarras ont donc des répercussions sur la totalité du réseau", précisait un autre porte-parole d'Infrabel, Thomas Baeken.

Du coup , les répercussions ont été ressenties jusque dans la soirée. À 17h25, Sébastien nous écrivait ce message via Alertez-nous: "Gares de Bruxelles bondées, quasi pas de train ou au compte goutte, un vrai casse tête! Idem pour Bruxelles-Nord, Central, Midi... Beaucoup de tweets et le site SNCB est hors service!". Il nous envoyait aussi une photo pour illustrer l'attente interminable des navetteurs.

De son côté, Mounim a dû attendre très longtemps à la gare du Midi. "J'attends depuis plus de 2h30 mon train vers Tirlemont, à chaque fois qu'il y en a un, il est supprimé ! Des retard monstrueux pour tous les trains", nous disait-il à 17h12.

 
"Plutôt que de créer un énorme bouchon sur le rail en arrivant à Bruxelles, nous préférons retenir les trains et les voyageurs dans les gares situées autour de la capitale", expliquait Frédéric Sacré durant l'alerte à Bruxelles-Nord.

"L'impact de tout cela ne sera sans doute pas tout à fait clair avant jeudi matin", disait encore M. Baeken, faisant la comparaison avec le problème survenu mardi à cause d'une panne d'électricité. "Mardi, 400 trains ont été impactés, entraînant 6.000 minutes de retards cumulés. La perturbation de ce mercredi soir devrait être comparable".

Une seconde alerte à la bombe, déclenchée à 17h20 à la gare de Charleroi-Sud, a encore compliqué la donne.


Retour sur l'alerte

Vers 14h, une alerte à la bombe a été lancée à la gare de Bruxelles-Nord. La station a complètement été évacuée et le trafic ferroviaire interrompu. Le bâtiment Portalis, qui abrite le parquet de Bruxelles, a également été évacué. La circulation des lignes de trams 3, 4, 25 et 55 de la Stib a elle aussi été interrompue.

Policiers et militaires se sont rapidement regroupés en nombre sur les lieux. Une vingtaine d'agents sont entrés dans la gare afin de procéder aux  constatations d'usage. L'alerte a finalement été levée vers 14h30 et les usagers ont pu réintégrer la gare de Bruxelles-Nord vers 14h45, heure à laquelle la circulation ferroviaire a également été relancée.


Un colis suspect découvert à la gare du Midi: rien de dangereux

Un colis suspect a été trouvé mercredi à la gare du Midi mais rien de dangereux n'y a été détecté, a indiqué la police fédérale, précisant que la gare Centrale ne faisait pas l'objet d'une alerte à la bombe, contrairement à ce qu'avançaient certains médias.


 

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