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Alertes à la bombe à Bruxelles et à Charleroi: des trains supprimés et de lourdes conséquences

 
 

L'évacuation des gares de Bruxelles-Nord et de Charleroi-Sud ont eu des conséquences financières sur le rail mercredi et encore ce jeudi matin. Plus d'un millier de trains ont enregistré des retards.

Mercredi en fin d’après-midi, la gare de Charleroi a été évacuée. Les forces de l’ordre se sont rendues sur place après qu’une alerte à la bombe ait été signalée. A Bruxelles, la gare du Nord a également été victime d’une alerte à la bombe. Au final, deux fausses alertes mais aux conséquences bien réelles.

302 trains ont été supprimés. Le trafic ferroviaire a ainsi connu 28.000 minutes de retards cumulés, soit 470 heures.

Infrabel, le gestionnaire du réseau veut porter plainte. Le manque à gagner est énorme. "Il y a tous les coûts pour les trains qui ont du retard. Chaque minute de retard est comptabilisée et doit être dédommagées. Mais en cas d’alerte à la bombe, les lieux sont vidés et par conséquent, il y a un coût financier pour les personnes qui sont locataires et qui ont des commerces dans les gares", explique Arnaud Reymann, le porte-parole d’Infrabel.


"Les gens plus attentifs concernant les colis suspects"

Facture explosive, si on retrouve le responsable. Pour le moment, le parquet de Bruxelles n’as pas encore réussi à identifier le(s) auteur(s). Du côté de la police, on ne signale pas plus d’alertes à la bombe que les années précédentes. Par contre, les citoyens sont beaucoup plus vigilants quand il s’agit d’objets abandonnés.

"Les gens sont beaucoup plus attentifs en ce qui concerne les colis suspects. Avant quand ils voyaient une boîte vide dans une gare, les gens n’y prêtaient pas attention", indique Christian De Coninck, le porte-parole de la police de Bruxelles.

Depuis les attentats de Bruxelles ou le niveau 3 d’alerte terroriste, il n'existe pas de changement au niveau des procédures. Chaque cas est pris très au sérieux


 

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