La présence à Bruxelles du tout nouveau directeur de l’Agence américaine de protection de l’environnement fait polémique lors d'une conférence sur le climat est organisée aujourd’hui à Bruxelles. L’homme a été nommé par Donald Trump et est clairement climatosceptique. Notre journaliste Sébastien Rosenfeld est présent sur place.
C’est sous les huées que Myron Ibell est entré à la bibliothèque Solvay à Bruxelles ce matin. "Honte à toi", lancent les manifestants, à l’encontre du nouveau directeur de l’Agence américaine de protection de l’environnement, nommé par Donald Trump.
La crise climatique, fortement exagérée?
Il était l’invité spécial de la conférence sur le climat organisée par les conservateurs européens. Myron Ibell est connu pas les écologiques car c’est quelqu’un qui considère que la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique n’est pas totalement avérée.
Il s’est exprimé durant un peu plus d’une heure pour expliquer ses convictions. Comme Donald Trump, il pense qu’il ne faut pas signer l’accord du climat négocié à Paris par l’administration Barack Obama. Pour Myron Ibell, il faut repenser la question climatique. Pour lui, la crise est fortement exagérée. Il s’est exprimé à notre micro après sa conférence.
"Je ne crois pas non plus que ce soit une crise"
"Je ne crois pas que ce soit faux mais je ne crois pas non plus que ce soit une crise. C’est un problème que l’on m’accuse d’être un négationniste du climat ou de la science. C’est parce que j’ai un profond respect pour la science que je suis en désaccord avec beaucoup de pseudo-sciences qui sont acceptées dans le débat public à propos de la politique climatique. Les problèmes causés par les changements climatiques sont exagérés. Il est naturel, pour les médias en particulier, d’accepter les prédictions les plus effrayantes qui de mon point de vue sont de la science de bas niveau."
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