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DIRECT - Guerre en Ukraine: l'Otan s'attend à de nouvelles offensives de la part de la Russie

DIRECT - Guerre en Ukraine: l'Otan s'attend à de nouvelles offensives de la part de la Russie
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Guerre en Ukraine
 

Voici les dernières informations concernant la guerre en Ukraine.

DIRECT RTL INFO - 31 MARS

16h - L'Otan s'attend à de nouvelles offensives de la part de la Russie


Les troupes russes ne se retirent pas, mais se repositionnent en Ukraine et l'Otan s'attend donc à de nouvelles offensives de l'armée russe, a déclaré jeudi le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, lors de la présentation du rapport annuel de l'Alliance.

"D'après les derniers rapports, la Russie devrait réduire ses opérations militaires autour de Kiev et dans le nord de l'Ukraine. Mais la Russie a menti à plusieurs reprises sur ses intentions et nous ne pouvons donc juger la Russie que sur base de ses actes et non sur ses paroles", a déclaré le patron de l'Otan. "Selon nos renseignements, les unités russes ne se retirent pas mais se repositionnent." Selon l'organisation de défense transatlantique, la Russie tente de se regrouper, de se réapprovisionner et de renforcer son offensive dans la région orientale du Donbas. "Dans le même temps, la Russie maintient la pression sur Kiev et d'autres villes. Nous pouvons donc nous attendre à de nouvelles actions offensives", a indiqué M. Stoltenberg. Le chef de l'Otan juge les échanges positifs entre les représentants de l'Ukraine et de la Russie se parlent. Jusqu'à présent, cependant, aucun changement réel n'a été constaté, a-t-il déclaré. Par conséquent, l'Occident doit être prêt à soutenir davantage l'Ukraine, a conclu M. Stoltenberg.

13h42 - Washington ne "comprend rien" au Kremlin et c'est préoccupant, selon Moscou

Le Kremlin a jugé jeudi inquiétant que les Etats-Unis ne comprennent rien au fonctionnement du pouvoir en Russie, répondant aux Occidentaux qui affirment que les conseillers de Vladimir Poutine lui mentaient de peur de lui dire la vérité.

"Ils ne comprennent pas le président Poutine, ils ne comprennent pas le mécanisme de prise de décision, ils ne comprennent pas notre travail", a commenté auprès de la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, qui par le passé a déjà dénoncé les propos jugés insultants du président Joe Biden à l'égard du maître du Kremlin. "Ce n'est pas seulement dommage, c'est préoccupant, car lorsqu'il y a un tel degré d'incompréhension, cela conduit à des prises de décision erronées qui ont ensuite de graves conséquences", a-t-il ajouté. 

12h56 - Bond de popularité de Poutine depuis l'offensive en Ukraine, selon un sondeur indépendant

Quelque 83% des Russes approuvent l'action de Vladimir Poutine, gagnant douze points par rapport à février, selon l'enquête publiée jeudi par l'institut russe indépendant Levada dont c'est le premier sondage depuis le début de l'offensive en Ukraine.

Seuls 15% des Russes disent ne pas approuver l'action du président (-12% en un mois) et 2% sont sans opinion. Le Premier ministre Mikhaïl Michoustine gagne lui 11 points (71%, contre 60% en février) et le gouvernement 15 points (70% contre 55% en février). De précédents sondages avaient été rendus publics ces dernières semaines et faisaient déjà état d'une cote de popularité pour M. Poutine à 80% ou plus, mais ceux-ci étaient réalisés par des instituts pro-gouvernementaux.

12h18 - Zelensky exhorte les Pays-Bas à "être prêts" à boycotter l'énergie russe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé jeudi aux Pays-Bas d'être prêts à boycotter l'énergie russe lors d'un discours devant le Parlement néerlandais.

"Soyez prêts à arrêter les exportations d'énergie en provenance de Russie pour ne pas payer des milliards pour la guerre", a-t-il dit lors d'une intervention en visioconférence. La Russie est le principal fournisseur de gaz naturel de l'Europe. Soucieux d'isoler Moscou et de priver la Russie de sources de revenus après son invasion de l'Ukraine, Bruxelles veut réduire des deux-tiers dès cette année les achats européens de gaz russe. Le plus grand gisement de gaz naturel d'Europe se trouve dans le nord des Pays-Bas, dans la région de Groningue.

A cause de séismes à répétition, le gouvernement néerlandais a promis aux habitants la fermeture à terme du robinet. Pour devenir moins dépendant du gaz russe, une solution consiste à extraire davantage de gaz à Groningue que prévu, mais le gouvernement souhaite limiter cela autant que possible.

12h00 - Le Comité International de la Croix Rouge prêt à diriger des opérations d'évacuation vendredi

Le Comité international de la Croix Rouge s'est dit prêt "à diriger" les opérations d'évacuation des civils assiégés dans la ville de Marioupol à partir de vendredi à condition d'avoir les garanties nécessaires, selon un communiqué de l'organisation.

"Il est vital que ces opérations puissent avoir lieu. Les vies de dizaines de milliers de personnes à Marioupol en dépendent", souligne le communiqué du CICR, qui a déjà tenté à plusieurs reprises d'organiser des évacuations mais n'a pas pu les réaliser en raison de problèmes de sécurité. Le ministère russe de la Défense avait annoncé mercredi soir un cessez-le-feu ce jeudi et l'ouverture de couloirs d'évacuation des civils, qui sont piégés depuis des semaines dans la ville pilonnée par les forces russes. "Nos équipes sont en route avec des équipements et du matériel médical pré-positionnés pour être prêts à faciliter le passage en sécurité des civils hors de Marioupol", souligne le communiqué. "Pour des raisons logistiques et de sécurité, nous serons prêts à prendre la tête de ces opérations de passage sécurisé demain, vendredi, à conditions que toutes les parties s'accordent sur les termes exacts, y compris l'itinéraire, l'heure de début et la durée", précise bien le CICR.

11h49 - Les intimidations se multiplient contre des opposants russes

Tag "Z" ou "collabo" sur les portes de domiciles, message antisémite: les intimidations se sont multipliées ces derniers jours contre des opposants et critiques de l'offensive russe en Ukraine.

10h22 - Les séparatistes prorusses revendiquent d'importants gains territoriaux

Les séparatistes prorusses du Donbass ukrainien affirmaient jeudi contrôler la quasi-totalité de la région de Lougansk et plus de la moitié de celle de Donetsk, Moscou ayant fait de la conquête de ces territoires de l'Ukraine orientale sa priorité.

Ces revendications ne pouvaient pas être vérifiées de source indépendante.  "Au 31 mars 2022, au matin, plus de 90% du territoire de la République populaire de Lougansk a été libéré", a indiqué jeudi sur son canal Telegram la diplomatie de ce territoire, dont l'indépendance a été reconnue par la Russie juste avant son offensive sur l'Ukraine. 

10h17 - Le Japon ne prévoit pas de se retirer d'un projet gazier avec la Russie

Le Japon n'a pas l'intention de se retirer d'un grand projet gazier avec la Russie, bien qu'ayant adopté, comme les pays occidentaux, de sévères sanctions contre Moscou après son invasion de l'Ukraine, a indiqué jeudi le Premier ministre nippon.

Le Japon, très dépendant d'un point de vue énergétique, essaie tant bien que mal, comme d'autres nations, de trouver un équilibre entre ses besoins en combustibles fossiles et sa ligne relativement ferme vis-à-vis de la Russie. Tokyo est un proche allié de Washington.

10h00 - Rencontre possible des chefs de diplomatie russe et ukrainien "d'ici une ou deux semaines"

Les ministres des Affaires étrangères russe, Serguei Lavrov, et ukrainien, Dmytro Kouleba, pourraient se rencontrer "d'ici une ou deux semaines", a assuré jeudi leur homologue turc Mevlüt Cavusoglu. "Il pourrait y avoir une réunion à plus haut niveau, au moins entre les ministres d'ici une ou deux semaines", a déclaré M. Cavusoglu dans un entretien télévisé, ajoutant qu'il était "impossible d'avancer une date" mais que la Turquie souhaitait accueillir une telle rencontre "en tant que médiateur sincère".

09h58 - La Grande-Bretagne presse l'Inde de prendre des mesures contre la Russie

La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss s'est rendue en Inde jeudi, avant l'arrivé à Delhi du plus haut diplomate russe, pour appeler le géant asiatique à prendre des mesures plus sévères à l'encontre de Moscou suite à l'invasion de l'Ukraine.

L'Inde s'est abstenue de voter au conseil de sécurité de l'ONU une résolution condamnant la Russie et s'est contentée d'appeler à l'arrêt des violences. Le pays continue par ailleurs d'acheter du pétrole et des produits russes.

07h41 - Pas de "neutralité" de l'Ukraine sans référendum, qui pourrait prendre plusieurs mois

La question de la "neutralité" de l'Ukraine, l'un des points centraux des négociations avec la Russie pour mettre fin à la guerre initiée par cette dernière chez sa voisine, ne pourra être réglée que par la tenue d'un référendum, exigeant au moins trois millions de signatures citoyennes et qui pourrait prendre jusqu'à un an, a souligné jeudi dans une interview télévisée l'un des négociateurs ukrainiens, David Arakhamia, cité par les médias britanniques BBC et The Guardian.

Moscou, qui se dit menacée par l'extension de l'Otan, exige des garanties de Kiev assurant que l'Ukraine ne rejoindra pas l'Alliance atlantique et adoptera donc un statut "neutre". Côté ukrainien, on indique analyser la proposition "en profondeur". Mais, a répété M. Arakhamia, il s'agit d'une "question citoyenne, pas politique". Un référendum doit donc être organisé, une "procédure longue qui peut seulement se poser dans un contexte pacifié".

06h00 - Kiev se prépare à de nouveaux combats dans l'Est

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi ne pas croire aux promesses de la Russie de réduire son dispositif militaire en direction de Kiev, et que son armée se préparait à de nouveaux combats dans l'Est de l'Ukraine.

Les propos du dirigeant interviennent alors que Moscou a annoncé pour jeudi une trêve, rapidement taxée de "manipulation" par la vice-Première ministre ukrainienne, dans la ville assiégée de Marioupol, un port stratégique entre la Crimée annexée par la Russie et les territoires contrôlés par les séparatistes prorusses dans l'Est.

04h43 - les conseillers de Poutine craignent de lui dire la vérité, selon le chef du renseignement britannique

Les conseillers du président russe Vladimir Poutine "ont peur de lui dire la vérité" sur sa stratégie de guerre "défaillante" en Ukraine, a affirmé jeudi le directeur des renseignements britanniques.

Vladimir Poutine a "extrêmement mal évalué" l'invasion, a déclaré le directeur de l'agence de renseignement britannique GHQ Jeremy Fleming dans un discours à l'Université nationale australienne de Canberra. "Nous avons vu des soldats russes - à court d'armes et le moral en berne - refuser d'exécuter les ordres, saboter leur propre équipement et même abattre accidentellement leur propre avion", a énuméré M. Fleming.

2h55 - Les négociations se poursuivront de façon virtuelle vendredi, selon Kiev

Les pourparlers entre l'Ukraine et la Russie se poursuivront virtuellement ce vendredi 1er avril, a annoncé le chef de la délégation ukrainienne, David Arachamija, sur Telegram.

Selon lui, lors des négociations en Turquie en début de semaine, l'Ukraine avait proposé d'organiser une conversation entre les présidents russe et ukrainien, mais la délégation russe a estimé qu'un projet de traité devait d'abord être sur la table. Pour Kiev, une telle conversation ne pourra certainement pas avoir lieu en Russie ou au Bélarus à l'avenir.

2h02 - L'Ukraine signale une attaque à la roquette contre un dépôt pétrolier à Dnipro

Une attaque de roquettes russes a détruit un dépôt de pétrole rempli de carburant à Dnipro, dans le sud-est de l'Ukraine, a signalé mercredi le chef du conseil régional, Mikola Lukashuk, sur Telegram. Les débris d'une roquette ont également endommagé deux camions-citernes.

L'attaque à la roquette n'a fait ni mort ni blessé. La nouvelle n'a pas pu être confirmée de manière indépendante.

23h26 - Les Russes commencent à se retirer du site nucléaire de Tchernobyl, selon le Pentagone

Les forces russes commencent à se retirer du site nucléaire de Tchernobyl, dont elles avaient pris le contrôle dès le premier jour de l'invasion de l'Ukraine le 24 février, a indiqué mercredi un haut responsable du Pentagone.

L'armée russe a commencé à se retirer de l'aéroport de Gostomel, au nord-ouest de Kiev, et "Tchernobyl est une autre zone où ils commencent à se repositionner, quittant Tchernobyl pour aller au Bélarus", a déclaré à la presse ce haut responsable ayant requis l'anonymat. "Nous pensons qu'ils sont en train de partir, je ne peux pas vous dire s'ils sont tous partis", a-t-il ajouté.

23h26 - Zelensky sur la réduction annoncée du dispositif russe : "nous ne croyons personne"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mercredi qu'il ne croyait pas aux promesses russes de réduire l'activité militaire et que son armée se préparait à de nouveaux combats dans l'Est du pays.

22h50 - Moscou annonce un cessez-le-feu à Marioupol jeudi pour évacuer des civils

Le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi soir un "régime de silence", soit un cessez-le-feu local, à partir de 10H00 jeudi (07H00 GMT) dans le port assiégé ukrainien de Marioupol afin d'évacuer des civils.

Cette mesure doit permettre d'ouvrir un couloir humanitaire vers la ville ukrainienne de Zaporojie avec une étape par le port de Berdiansk, sous contrôle russe.

22h46 - Washington dépeint un Poutine mal informé et en froid avec son état-major

Le président russe Vladimir Poutine est mal informé du déroulement de la guerre en Ukraine, et ses relations avec son propre état-major se sont dégradées, a assuré mercredi la Maison Blanche, sur la foi de renseignements américains déclassifiés.

22h45 - L'Ukraine accuse les forces russes d'avoir tiré des obus au phosphore sur une ville

Les autorités ukrainiennes ont accusé les forces russes d'avoir tiré mercredi des obus au phosphore sur la petite ville de Marinka, dans l'est de l'Ukraine.

"Les Russes ont encore utilisé des obus au phosphore, aujourd'hui, à Marinka" (dix mille habitants avant le début, le 24 février, de l'invasion russe), a affirmé sur Telegram le chef de l'administration militaire de la région de Donetsk, Pavel Kyrylenko "Une dizaine d'incendies (causés par ces obus, NDLR) ont été localisés et ont été maîtrisés par le personnel du Service national des situations d'urgence", a-t-il poursuivi.


 

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