La station polaire Princesse-Elisabeth a été vidé d'une partie de son matériel, tandis qu'un équipement satellite a été saboté, ont constaté les membres de l'équipe envoyée par la Politique scientifique à leur arrivée à la base, rapporte Le Soir jeudi.
Se fondant sur des images de vidéosurveillance de la station, les autorités accusent Alain Hubert et la Fondation Polaire internationale (IFP) d'être venus se servir an Antarctique.
Le litige opposant Alain Hubert à la Politique scientifique ne date pas d'hier. Le 21 octobre, le tribunal de première instance de Bruxelles avait ainsi interdit au président de l'IPF de se rendre à la base. Des membres de l'IFP seraient pourtant venus sur place, quelques heures avant l'arrivée de l'équipe belge. L'IPF aurait ainsi emporter des traîneaux, du matériel de survie, deux bulldozers, une grue, deux véhicules ainsi que de nombreux outils. Du matériel qui lui appartient, estime-t-elle. L'IPF estime toujours que l'Etat a commis une "voie de fait" en s'appropriant la station polaire puisque celle-ci lui a été donnée sous conditions, dont celle que l'IPF en reste l'opérateur, dénonce-t-elle.
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