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L'entreprise d'échafaudages de Notre-Dame se défend: voici ce que ses ouvriers ont fait avant l'incendie

L'entreprise d'échafaudages de Notre-Dame se défend: voici ce que ses ouvriers ont fait avant l'incendie
(c) AFP
 
 

Une investigation d'envergure est en cours à Paris pour déterminer les circonstances de l'incendie qui a détruit la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Plus de quarante enquêteurs s'attellent à déterminer les causes exactes du brasier. Selon le Parisien, les auditions des témoins sont en cours, 32 personnes ont déjà été écoutées.

Parmi eux, les 12 salariés de l'entreprise chargée de l'échafaudage. "Ils ont confirmé qu'il n'y avait pas de point chaud sur l'échafaudage" et n'avoir effectué "aucun travail de soudure", a assuré le porte-parole de l'entreprise Le Bras Frères. "Quand on quitte un chantier on doit couper toute l'électricité, le disjoncteur du chantier, fermer la porte à clef et remettre les clefs à la sacristie de la cathédrale, ce qui a été fait et dûment noté dans les cahiers", a assuré ce porte-parole. "Le dernier a quitté les lieux à 17H50 (soit une heure avant le déclenchement de l'incendie, ndlr) et le premier à 17H20", descendant "par les deux ascenseurs qui desservaient l'échafaudage", a-t-il détaillé. Celui-ci a exclu toute responsabilité dans l'incendie, assurant que les procédures avaient été respectées.

Les enquêteurs se demandent si un court-circuit pourrait être à l'origine de ce foyer, provenant peut-être des ascenseurs temporaires posés sur les échafaudages, le temps des travaux.

L'installation des échafaudages devait se terminer à la mi-juillet, aucun travail sur la charpente n'avait dès lors commencé. L'entreprise Le Bras Frères, avait remporté un appel d'offres portant sur trois lots, l'échafaudage mais aussi la rénovation de la charpente en bois de la flèche et sa couverture extérieure. Ces deux dernières opérations n'avaient pas encore été engagées.


Mauvaise localisation ?

Un point retient particulièrement l'attention de la brigade criminelle de la police judiciaire: vers 18h15, une première alarme incendie se serait déclenchée sur les écrans de contrôle... Mais elle aurait indiqué un mauvais endroit. Il s'agissait d'un foyer localisé dans les combles. Un peu plus tard, deux agents de la sécurité ont aperçu les premières flammes, hautes de 3 mètres à la base de la flèche de Notre-Dame, sur le toit.  En arrivant sur place, les flammes étaient déjà trop importantes pour que les agents puissent les neutraliser.


 

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