En ce moment
 
 

Disparition de Maëlys: un lac et un canyon sont actuellement fouillés

Disparition de Maëlys: un lac et un canyon sont actuellement fouillés
 
 

Les recherches pour retrouver la petite Maëlys, disparue depuis dix jours, ont repris mercredi en Savoie au lac d'Aiguebelette, situé près du domicile du suspect écroué, et dans les gorges de Chailles voisines, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place.

Les recherches pour retrouver la petite Maëlys, disparue depuis la nuit du 26 au 27 août dans le sud-est de la France, se sont poursuivies ce jeudi, avec la fouille des gorges de Chailles, un canyon situé sur la commune de Saint-Béron en Savoie, rapportent plusieurs médias français. Les enquêteurs ont déjà fouillé les gorges ainsi que le lac d'Aiguebelette.

Selon Franceinfo, le motif des recherches des enquêteurs n'est pas "très précis". "Plusieurs hommes ont été héliportés sur place jeudi en fin de matinée."

Déjà mercredi après-midi, "les plongeurs ont fouillé les eaux du Guiers vif, une rivière qui coule à Saint-Béron, à moins de dix kilomètres de Pont-de-Bauvoisin", rapporte Le Figaro.Mercredi matin, c'était le lac d'Aiguebelette, situé à 15 kilomètres des lieux du mariage où la fillette âgée de 9 ans a disparu, qui était sondé par les gendarmes français.

"Ces recherches font suite aux battues sur la zone de disparition et de plusieurs fouilles de plans d'eau", précise Le Figaro.Maëlys a disparu dans la nuit du 26 au 27 août d'une fête de mariage, à Pont-de-Beauvoisin, dans l'Isère.

Depuis dimanche, un homme de 34 ans est inculpé et écroué.

Une perquisition du pavillon où le suspect vit avec ses parents à Domessin (Alpes françaises) a été ordonnée mardi.

Le suspect, arrivé sur le tard au mariage, avait été placé en garde à vue parce qu'il s'était absenté durant la fête, à un moment pouvant correspondre à celui de la disparition de la fillette de 9 ans, selon le parquet.

Il a depuis expliqué qu'il s'était alors rendu chez lui pour changer un short taché de vin, jeté ensuite à la poubelle, car trop vieux et trop sali, selon lui. Placé en garde à vue depuis une semaine, cet ancien militaire maître-chien avait été libéré dans l'attente des résultats de l'expertise de son véhicule, qui a mis au jour une trace ADN de Maëlys, mélangée au sien, sur une commande du tableau de bord.

Après avoir affirmé le contraire dans un premier temps, le suspect a reconnu que la fillette était montée dans sa voiture durant la soirée du mariage, en compagnie d'un petit garçon non identifié, pour voir si ses chiens, dont il leur avait parlé, étaient dans le coffre, selon Me Méraud. Mais "il nie totalement être en quoi que ce soit acteur ou complice" de sa disparition, ajoute l'avocat.


 

Vos commentaires