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Charles Michel: "Agiter le poison du racisme ne sera jamais notre choix"

 
 

"Agiter le poison du racisme ou de la xénophobie ne sera jamais notre choix", a affirmé ce dimanche le Premier ministre Charles Michel, à l'occasion des estivales du Mouvement Réformateur organisées à Pairi Daiza.

Assumant ostensiblement la décision d'accueillir "ceux qui fuient la mort et l'enfer" prise par la gouvernement, M. Michel n'a pas caché que le choix de l'avenir ne se présente pas pour autant sous le signe de la simplicité dans ce dossier."Je veux dire la vérité", a ajouté le Premier ministre, "ce sera difficile et encore plus difficile dans les prochains mois". Le chef du gouvernement MR/N-VA/CD&V/Open VLD a répété que ceux qui sont dans les conditions du droit d'asile devaient être accueillis "convenablement, partager nos valeurs de liberté et de démocratie, être encouragés à travailler, et apprendre une des langues nationales".


Rendre obligatoire le parcours d'intégration

Comme le président du MR, Olivier Chastel, avant lui, Charles Michel a rappelé l'attachement des libéraux au caractère obligatoire du parcours d'intégration jusqu'ici seulement appliqué en Flandre. A ses yeux, ceux qui ne sont pas dans les conditions du droit d'asile ou qui ne respectent pas les valeurs de liberté doivent quant à eux quitter le territoire.


"Des efforts militaires seront nécessaires"

Le Premier ministre a par ailleurs appelé "certains gouvernements (ndlr: européens) qui refusent de fournir leur part d'efforts de solidarité nécessaires à s'unir" avec les pays membres qui sont plus actifs. Les efforts politiques, diplomatiques et humanitaires seront poursuivis sur le plan international aussi pour réussir la paix, la sécurité et le développement des pays d'origine. "Mais nous savons aussi que des efforts militaires dans le cadre des Nations-Unies seront nécessaires", a-t-il ajouté.


Des décisions prises "pour mettre notre pays en ordre"

Le Premier ministre est par ailleurs revenu sur le grand nombre de décisions prises en moins d'un an par son gouvernement "pour mettre notre pays en ordre". En présence d'une délégation d'agriculteurs, il a souligné son intention de poursuivre le travail entamé pour les PME, les indépendants et "les agriculteurs confrontés aujourd'hui à un défi difficile".


 

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