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"Une conférence de presse en pleine nuit, un événement totalement exceptionnel sinon en temps de guerre"

"Une conférence de presse en pleine nuit, un événement totalement exceptionnel sinon en temps de guerre"
 
 

Notre grand reporter, Christophe Giltay est à Paris. Il commentait l'intervention nocturne du président français François Hollande quand il a appris l'attaque terroriste qui avait eu lieu à Nice.

En duplex de Paris, Christophe Giltay est revenu sur le déroulement du drame qui se jouait en France dans la nuit du 14 juillet. Prévenu quelques minutes après l’attaque, le président de la république, qui se trouvait à Avignon, est tout de suite rentré à Paris où il est arrivé à 1h du matin, explique notre journaliste. La tension était telle que, pour aller du ministère de l’intérieur et l’Élysée, Manuel Valls et François Hollande ont traversé ces 50 mètres dans des voitures différentes, protégés par un imposant service de sécurité.


"On a l’impression d’être le jour de la mobilisation, à la veille d’un conflit"

"Le président est resté toute la nuit à l’écoute des informations. Il a fait une conférence de presse en pleine nuit", relate Christophe Giltay. "Quelque chose de totalement exceptionnel, qu’on a jamais connu dans l’histoire de France, sinon en temps de guerre", souligne-t-il.
Notre grand reporter rappelle que l’état d’urgence n’était pas levé en France. Il devait l’être le 26 juillet. "François Hollande a annoncé que l’état d’urgence serait prolongé pendant 3 mois", indique-t-il. L’appel aux réservistes est tout aussi exceptionnel. "On a l’impression d’être le jour de la mobilisation à la veille d’un conflit", remarque-t-il.


La France pourrait frapper "très, très vite"

Le président français a également communiqué que la France allait intensifier ses frappes en Irak et en Syrie. Si l’attentat était revendiqué par le prétendu "État islamique", la France pourrait frapper "très, très vite", estime Christophe Giltay. L'armée française, qui dispose d’avions sur place, pourrait même bombarder des objectifs de Daech à partir de bases aériennes du sud du pays.

Ironie du sort, le président français venait de se féliciter du bon déroulement de l’Euro 2016. La France est "abasourdie, choquée, sidérée", déclare Christophe Giltay. "On se demande ce qu’on peut faire", dit-il, rappelant que 10.000 soldats dans la rue n’ont pas empêché le drame.


 

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