(Belga) Alors que le Jury d'Éthique publicitaire se penche mardi sur la campagne publicitaire de RichMeetBeautiful (RMB), le responsable de la société, Sigurd Vedal, a une nouvelle fois rejeté les critiques qui lui sont adressées. "Le fait que nous spécifions clairement dans nos conditions d'utilisation que toutes formes de prostitution ou que la vente/achat de services sexuels sont formellement interdits, n'a pas du tout été pris en considération au moment des accusations faites à notre égard", estime le CEO de RMB, dans une déclaration transmise mardi.
Le Norvégien est mis à mal en Belgique depuis son opération promotionnelle pour un service de "sugardating" visant à mettre en contact des étudiantes avec des hommes riches. La campagne polémique, lancée début de semaine dernière, a finalement été abandonnée par l'entreprise. Après avoir vanté les avantages de son site internet pendant la moitié de sa déclaration, Sigurd Vedal revient sur la tempête médiatique dont il a fait l'objet en Belgique. "Nous avons été publiquement accusés, jugés et condamnés sans aucune raison valable. Des personnalités reconnues et respectées par le peuple belge ont exposé leur jugement débouchant sur des accusations bien trop rapides et lourdes (...). Un jugement non conforme à notre manière de conduire et d'administrer notre site internet et la communauté qu'il abrite. Ce jugement est synonyme pour nous de défaite", souligne-t-il. "Nous avons pu être qualifiés dans les débats et les discussions, comme service ne proposant que des relations sexuelles, et que nous utilisions cette tendance pour en tirer profit, négligeant ainsi toutes les autres dimensions, notamment 'spirituelles' et 'physiques', qui sont deux critères à la base d'une relation réussie sur RichMeetBeautiful", poursuit-il, martelant que toutes formes de prostitution ou que la vente/achat de services sexuels sont formellement interdits par le site. Le CEO rappelle par ailleurs que "30 employés à plein temps travaillent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7" pour répondre à des signalisations et pour supprimer tous les membres qui enfreignent les conditions d'utilisation. Le Jury d'éthique publicitaire qui a reçu de nombreuses plaintes autour de la campagne se penchera sur le dossier ce mardi. Une enquête est par ailleurs ouverte afin de déterminer si l'opération promotionnelle de RMB est constitutive d'une infraction pénale. (Belga)
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