Le niveau de menace terroriste qui a été élevé sur Bruxelles était au cœur des débats de l’émission C’est pas tous les jours dimanche sur RTL TVi. La journaliste Emmanuelle Praet a parlé de menace réelle, mais aussi de certaines informations que les journalistes doivent garder pour eux pour la sécurité de la population.
Ce dimanche midi sur le plateau de l’émission C’est pas tous les jours dimanche, la journaliste Emmanuelle Praet a expliqué à Christophe Deborsu que l’on ne décrétait pas un niveau 4 de menace si la situation n’était pas grave. "Est-ce que vous imaginez une seule seconde qu’on serait en niveau 4 si la menace n’était pas sérieuse, voire alarmiste ? Ça me parait évident que le niveau 4 était indispensable à la sécurité de tous. Ce n’est pas pour embêter les commerçants ni pour les gens qui ne peuvent pas tout d’un coup aller faire leurs courses déjà maintenant pour les achats de Noël. Ce qui est certain c’est que ce n’est pas une personne qui va arriver ou qui est déjà sur le territoire pour mener ce combat-là. Ils sont plusieurs et c’est franchement très inquiétant", a-t-elle indiqué.
Quand le présentateur a voulu savoir si elle disposait d’informations précises sur la menace qui pèse sur Bruxelles, la journaliste a mis en avant l’un des côtés de son métier qu’elle juge important. "Alors moi je ne vais pas vous dire exactement ce qui se passe, je le sais, alors on va croire que je n’ai pas envie de le dire comme ça par principe. Je le sais, mais il y a un moment où les journalistes doivent avoir un minimum de conscience. Tout dévoiler, c’est mettre aussi la population en danger. Donc le danger est réel", a-t-elle insisté.
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