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Malgré la menace, à Ixelles, les gens font la fête: "Sortez! Ne vous enterrez pas!"

Malgré la menace, à Ixelles, les gens font la fête: "Sortez! Ne vous enterrez pas!"
 
 

A Ixelles samedi soir, malgré la menace terroriste qui pèse sur la capitale, de nombreuses personnes sont sorties de chez elles pour aller au restaurants, boire un verre ou faire la fête.

Samedi, Yvan Mayeur a demandé aux cafés, restaurants et discothèques du centre-ville de fermer leurs portes à 18 heures. De nombreux endroits ont respecté cette demande et les rues du centre de la capitale semblaient bien mornes. À Ixelles par contre, l’ambiance était différente. La plupart des cafés, restaurants et bars dansants ont ouvert leurs portes, pour le plus grand plaisir des gens qui voulaient se changer les idées.
Au restaurant la Bécasse, José et Antoinette n’avaient absolument pas peur. Leur fils vient d’ailleurs de rentrer de Paris et était chez des amis au cimetière d’Ixelles hier soir pour s’amuser. "Je me dis que s’il doit arriver quelque chose, ça arrivera, mais on ne peut pas vivre juste pour ça", a expliqué Antoinette au micro de notre journaliste Justine Sow.
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Nadine, elle, est quand même inquiète. Elle avait d'abord pensé s'installer au fond du resto "au cas où". Mais elle a suivi son mari qui préférait rester près de la fenêtre. "Et il a raison", a-t-elle précisé.
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Corentin et Daria mangent entre potes et après ils vont faire la fête jusqu'au bout de la nuit. "Je ne vais pas commencer à rester chez moi parce qu’il y a des menaces. Je vis comme d’habitude".
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Irène pense que s'ils agissent, ce ne sera pas ce soir, "Il y a trop de sécurité!", s’est-elle exclamée. Elle a donc emmené ses amis américains touristes manger à l'extérieur.
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Au Waff, endroit bien connu de la vie nocturne ixelloise, il y a moins de gens ce soir, mais des jeunes sont là pour faire la fête, peu importe. Tournée générale, danses, chants, tout est bon pour faire la fête. Et ces jeunes veulent dire à ceux qui ont peur de sortir de chez eux. "Sortez ! Le risque zéro n’existe pas, ne restez pas chez vous, ça ne sert à rien. Ne vous enterrez pas !"
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Au Havana Club, par contre, c’est vide de chez vide. Le gérant, Aïssa Bouroual, dit avoir perdu 80% de ses recettes. "D’habitude, à cette heure-ci un samedi, il y a quand même un peu de monde. Il y a des tables, il y a des gens, il y a de la musique, mais pour l’instant c’est vraiment le calme total. Il n’a plus personne depuis vendredi passé". La commune leur a conseillé de fermer, mais ils préfèrent rester ouverts.
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