En ce moment
 
 

Le coup de gueule de Christophe Giltay: "Le piétonnier intégral, c’est des idées des années 70"

Le coup de gueule de Christophe Giltay: "Le piétonnier intégral, c’est des idées des années 70"
 
 

Dans l’émission C’est pas tous les jours dimanche,  le journaliste Christophe Giltay critique le piétonnier bruxellois. Alors que l'expert en communication politique Michel Henrion saluait l'initiative de lancer un piétonnier dans la capitale, le journaliste Christophe Giltay a vivement critiqué le projet.

"Je trouve que c'est une initiative qu'il faut aménager, mais dans toutes les villes d'Europe on voit des larges piétonniers", explique Michel Henrion. Une phrase à laquelle ne manque pas de réagir Christophe Giltay. "Jamais comme ça! Jamais intégralement! Jamais", lance le journaliste de RTL-TVI. "Là je ne suis pas d'accord, c'est un mensonge. J'ai deux problèmes avec ce piétonnier. Un: j'en ai souffert personnellement parce qu'au début il a été fait en dépit du bon sens. Il y avait un hôpital qui n'était plus accessible, rue des Alexiens près du siège du PS, où il fallait que les gens descendent à pied dans cette rue. J'ai vu des gens soignés pour des traitements lourds parce que la rue qui devait être alternative était aussi en travaux! Dans les premiers jours ça a été décidé de manière idéologique sans considérer les choses, ce jour-là je vous jure que j'étais dans une colère noire!".

"Deuxièmement, il n'y a pas une ville au monde où on coupe l'axe central, qui est le boulevard Anspach et les boulevards du centre, et où on fait ça sans consultation", poursuit Christophe Giltay. Le journaliste prend ensuite l'exemple de la capitale française. "La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé que la plupart des places de Paris allaient passer en piétonnier… à 50%! Parce que la tendance dans les grandes villes aujourd'hui ce n'est plus le piétonnier général, mais c'est le piétonnier partiel. Où on favorise les transports en commun, la circulation douce, etc. Mais jamais plus de manière intégrale, jamais! Ça c'est des idées des années septante!", explique le chroniqueur.


 

Vos commentaires