Christophe Deborsu et ses chroniqueurs et invités sont revenus sur le procès Wesphael sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche. Notamment sur le doute qui pouvait commencer à s’insinuer dans la tête des jurés et des Belges.
La deuxième semaine du procès Wesphael a intrigué la Belgique entière. Cette semaine, les témoins de moralité se sont succédé, anciens partenaires, famille, amis, collaborateurs, collègues... Ils ont livré aux jurés leurs souvenirs de Bernard Wesphael et de Véronique Pirotton, leur permettant de comprendre un peu mieux ces deux personnalités.
C’est aussi cette semaine qu’Oswald, l’amant de Véronique Pirotton, s’est présenté pour répondre aux questions. Un moment qui n’a laissé personne indifférent dans la salle d’audience. Mais après deux semaines de procès et tous ces témoignages, le doute s’est bien installé dans la tête de nombreuses personnes.
"Je suis vraiment curieuse de savoir si ce doute va lui bénéficier à la fin ou pas"
Les enquêteurs ont d’ailleurs été mis en cause au début de la semaine à cause de leurs approximations sur certains détails plus ou moins importants. "On a une thèse, celle où il semble être l’accusé, puis on a chaque fois des petits détails qui mettent le doute et moi je suis vraiment curieuse de savoir si ce doute va lui bénéficier à la fin ou pas", commenté Emmanuelle Praet. Elle a également parlé de ces nuances que certains témoignages apportent. "C’est tout le travail de la défense qui n’arrête pas d’enfumer l’opinion publique", a abruptement réagi Christine Calmeau, journaliste chez RTL TVi.
Emmanuelle Praet et Christophe Giltay ont ensuite fait remarquer la difficulté pour les jurés et la cour de rendre un verdict. "Quel rôle difficile pour les jurés qui vont devoir avec cette nuance, avec ce doute définir", a commenté la première. "Tout ça est difficile pour les jurés, mais aussi pour la justice en général et pour le président du tribunal", a ajouté M Giltay.
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