Un agent de la SNCB vient d’écoper de 1700 € d'astreinte pour avoir participé à un piquet de grève interdit, révèle L’Echo. Les syndicats sont furieux.
Alors que cela avait été interdit par décision de justice, un représentant syndical du CGSP Cheminots à Bruxelles avait empêché des agents d’Infrabel d’accéder au bâtiment du trafic contrôle et a été violent à l’égard de plusieurs personnes lors des grèves des 6 et 7 janvier derniers. Résultat, une astreinte de 1.000 euros auxquels s’ajoutent différents frais, comme le rapporte le journal L’Echo ce jeudi matin. Au total, c’est près de 1.700 euros dont l’accompagnateur de train doit s’acquitter.
"C’est une première dans l’histoire des actions sociales dans notre entreprise"
L’homme nie les violences qui lui sont reprochées et du côté syndical, on dénonce une atteinte au droit de grève et on n’exclut pas un recours devant les tribunaux. "Aucun officier de police n’a relevé son identité, donc ça pourrait signifier que dans les futures grèves, les huissiers pourraient assigner des participants aux piquets dès lors que leurs noms sont connus. Selon moi, c’est une première dans l’histoire des actions sociales dans notre entreprise et c’est une atteinte au droit de grève et au droit de s’organiser en piquet de grève. Ce n’est pas très délicat, pas très intelligent de la part de la direction d’Infrabel à l’heure où le fil du dialogue social se remet en place. On ne va pas se laisser faire", a commenté Philippe Dubois, secrétaire régional CGSP cheminots à Bruxelles, au micro de Jennifer Istace pour Bel RTL.
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