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Malgré le coronavirus en Belgique, la Saint-Valentin a la cote (vidéo)

 
CORONAVIRUS
 

Ce dimanche, c'est la Saint-Valentin. Le 14 février est l'un des jours les plus importants de l'année pour les fleuristes. Ce matin, cet achat traditionnel prend plus de temps que d'ordinaire. En cause, évidemment, les restrictions liées à la crise sanitaire.

Nos journalistes Mathieu Col et Gaëtan Lillon se sont rendus à Schaerbeek ce dimanche matin. Ils ont constaté une important file devant un fleuriste. La file parce qu'il y a du monde et qu'il faut respecter les consignes sanitaires.

A l'intérieur du magasin, c'est l'explosion de couleurs. Les traditionnelles roses et gypsophiles attendent les Valentins heureux de pouvoir fleurir leur Valentine.

"En général, c'est quand même les fleurs et puis un resto. Effectivement, cette année, c'est un peu plus compliqué mais en général, il y a le resto aussi", a expliqué l'un d'eux, qui admet que le budget fleurs n'a changé avec l'absence du restaurant.

Fleurir Valentine mais également soutenir le secteur. "Il fallait vraiment faire un petit geste quand même. D'autant plus que les fleuristes ne doivent pas avoir la vie facile non plus", a dit un autre client.

Elles sont peu nombreuses mais il y a aussi quelques Valentines dans la file d'attente. "J'adore venir ici le jour de la Saint-Valentin pour offrir des fleurs à mon homme", a confié une jeune femme.

Après la fête des mères, la Saint-Valentin est l'une des journées les plus importantes de l'année pour les fleuristes. Pas de quoi se rattraper de plusieurs mois de fermeture mais cela permet de limiter la casse.

"C'est vrai que cette année c'est un peu plus 'différent' que les autres années vu que les restaurants, l'horeca, etc. sont fermés. Je pense qu'on n'est pas un secteur qui doit se plaindre vu qu'on peut ouvrir et qu'on est là et je pense que les gens pensent aussi à nous donc ça va, c'est positif", a indiqué Safae Assila, fleuriste.

Nos journalistes ont également constaté une longue file devant un autre fleuriste de la capitale. Travail presque à la chaîne pour pouvoir satisfaire des clients heureux presque comme dans le monde d'avant. "Rien n'a changé, à la Saint-Valentin, on offre des fleurs", a dit un client. "Il faut vivre normalement. Un masque mais des fleurs", a dit un autre.

Offrir des fleurs à ceux qu'on aime, ceux qu'on embrasse, ou ceux qu'on ne peut plus embrasser pour l'instant. Comme un signe de réconfort au coeur de la crise pour exprimer nos sentiments.

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