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Retour du port du masque en continu dans les écoles secondaires: comment les élèves et les profs vivent-ils la situation?

 
 

Ce lundi est marqué par le retour du masque en classe dans les écoles secondaires wallonnes. Depuis septembre, il ne fallait plus le porter que lors des déplacements dans l'école, mais vu l'augmentation des contaminations Covid, il a été décidé de l'imposer à nouveau tout le temps pour les élèves de plus de 12 ans et les enseignants. Comment vivent-ils ce retour en arrière ?

Retour en classe masqué pour les élèves du secondaire ce matin. En cours d'anglais, il faut donc se concentrer encore plus : "C'est difficile en langues. Il faut la traduction et tout ça, c'est assez dur. Sinon ça va", estime une élève. "Pour respirer et tout ça, c'est très compliqué, c'est vraiment énervant. En plus on ne comprend pas bien quand on parle, donc franchement, c'est pas pratique", juge une autre.

Ce retour en arrière est difficile pour les élèves comme pour les professeurs qui doivent s'adapter. "C'est compliqué pour donner cours toute la journée, c'est vrai qu'on a rapidement un mal de gorge en fin de journée. Mais en même temps, je préfère 100 fois ça que de devoir reprendre un cours en hybridation, parce qu'on a vraiment besoin de cette dynamique de classe pour avancer", explique Angélique Fautre, enseignante

Dans cette école de Charleroi où s'est rendue notre équipe RTLINFO, d'autres mesures sont mises en place comme des places fixes au réfectoire et à l'étude. L'école impose également le port du masque à l'extérieur pendant la récréation, même si cette mesure n'est pas toujours évidente à respecter.

"Oui c'est un peu ennuyant. Là maintenant, j'aimerais le retirer pour avoir un peu d'air mais c'est compliqué", dit une élève. "Dans la cour, c'est quand même un petit peu énervant. C'est l'un des moments où on pensait qu'on pouvait enlever le masque, mais en fait on ne peut pas", ajoute un autre. "C'est bien parce qu'il y a le Covid mais bon après, c'est un peu saoulant parce qu'on est à l'air libre et du coup, je comprends pas trop pourquoi, parce que si on reste un peu à distance mais on ne peut pas donc voilà", dit encore cette élève lassée des mesures, même si elle les comprend.

"On est dans la sensibilisation dans un premier temps, on veut bien sûr les convaincre de l'utilité de la chose. Maintenant s'il y en a qui sont vraiment réticents à respecter les règles, c'est comme pour tout : remarque dans le journal de classe et après X remarques, ça peut aller jusqu'à la retenue", explique Willy Kersdag, directeur de l'Institut Notre-Dame de Charleroi. 

Le masque restera obligatoire dans les écoles secondaires au minimum jusqu'à la fin du mois. 


 

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