La SNCB affronte deux grèves de front. Pour Jo Cornu, patron de la société et invité de la rédaction de Bel RTL ce matin, "ces grèves ne sont pas orientées contre une mesure particulière qui a été prise dans notre société et ça c’est vraiment très décevant".
Martin Buxant: Jo Cornu, on a l’impression qu’à la SNCB, les grèves tombent les unes après les autres, aussi sûrement que la pluie tombe en Belgique, c’est-à-dire, presque tout le temps. Question : s’il y a autant de grèves aux chemins de fer, c’est quand même, et avant tout, un peu la faute du patron qui ne parvient pas à installer un climat de paix sociale ?
Jo Cornu: Non, je pense que les grèves que l’on a actuellement, il y a en a des deux types. Vous avez les grèves interprofessionnelles qui sont plutôt adressées au gouvernement, avec lesquelles nous n’avons en réalité rien à faire mais qui pèsent quand même lourdement et je parle particulièrement des grèves de la fin de l’année passée. Et deuxièmement, nous avons actuellement certaines grèves contre le plan de notre ministre.
Martin Buxant: Donc vous vous prenez deux grèves de front, c’est ça que vous voulez dire ?
Jo Cornu: Oui absolument. Et en fait, ces grèves, elles ne sont pas orientées actuellement contre une mesure particulière qui a été prise dans notre société et ça c’est vraiment très décevant parce que les discussions sur un accord social dans la société, elles ont démarré. Elles doivent bien entendu encore aboutir, mais ça me semble vraiment beaucoup trop tôt maintenant pour perturber le trafic.
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