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Les 195.000 personnes qui ont déjà marché pour le climat sont-elles écoutées par nos politiques? Deux ministres de l’Energie répondent (vidéo)

 
 

Quelque 70.000 personnes ont marché dans les rues de Bruxelles ce dimanche 27 janvier pour le climat. Ils étaient 35.000 jeunes à sécher les cours jeudi dernier pour le même combat. Au total, ce sont déjà 195.000 personnes qui ont manifesté.

Toutes ces personnes sont-elles entendues par nos politiciens ? Voici la réaction de la ministre fédérale de l’Energie, Marie-Christine Marghem (MR). "La pression qui s’exerce sur nous est très motivante. Elle nous force et nous booste à aller de l’avant. Raison pour laquelle nous avons décidé de nous réunir très régulièrement. Ensemble, il faudrait, à mon avis, faire une politique transversale en matière de mobilité. Nous devons mettre le paquet sur la mobilité et faire en sorte que, sur l’ensemble du territoire, il y ait des alternatives qui puissent être développées à une mobilité traditionnelle de la voiture qui pollue. C’est, à mon avis, quelque chose qu’il faut porter très rapidement entre nous."

"Je crois qu’il n’y a pas suffisamment de diffusion de l’information de ce qui est fait. Et toutes ces politiques de transformation énergétique de notre société prennent du temps. Parce que ce sont des infrastructures techniques. Ce ne sont pas seulement des décisions politiques, ce n’est pas seulement allouer des moyens collectés par l’impôt pour telle ou telle politique."


Un avis que rejoint Jean-Luc Crucke, ministre wallon de l’Energie (MR). "J’ai envie de dire à tous ceux qui sont dans la rue : combien ont lu le PNEC (Plan National Energie Climat), le PACE (Plan Air Climat Energie), qui sont ces méthodologies sur lesquelles on se programme vers 2020, 2030 et 2050 ? Je crois que le vrai débat, c’est sur ces axes concrets, ces textes qui sont en délibération et certains même à l’approbation de l’Europe."

Selon le ministre, il y a une prise de conscience aussi au niveau des politiciens. "J’en suis convaincu et je vous demande de regarder tous les ordres du jour du gouvernement wallon, ainsi que les décisions prises. Il n’y a pas un gouvernement dans lequel nous ne prenons pas une mesure qui est favorable à la lutte contre le réchauffement climatique. Nous avons décidé qu’à partir de la prochaine législature, tout texte de loi qui sera présenté au gouvernement devra recevoir le screening du climat. Il faudra que ça réponde aux objectifs les plus vertueux en matière climatique. Si ce n’est pas une mesure transversale, stratégique et utile, je ne sais pas ce que c’est."


 

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