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Un jeune qui revenait de la marche pour le climat se fait jeter en dehors du train par des agents Securail (vidéo)

Un jeune qui revenait de la marche pour le climat se fait jeter en dehors du train par des agents Securail
(c) Images amateurs
 
 

Une vidéo amateur a fait le tour des réseaux sociaux belges. On y voit un passager qui revenait de la marche pour le climat, organisée ce dimanche à Bruxelles, se faire éjecter du train manu militari par des agents de Securail. Il était installé en première classe et n'avait qu'un billet de seconde. Vu le monde présent dans le convoi, il avait été autorisé par une accompagnatrice à s'installer en première. Une enquête en interne a été ouverte à la SNCB.

Le train en question s'apprête à quitter la gare de Bruxelles-Midi pour prendre la direction de Gand. Quatre agents de Securail, le service de sécurité interne à la SNCB, empoigne un jeune manifestant. Dans la voiture, les passagers n'en reviennent pas. Le jeune homme est traîné hors du train, puis plaqué sur le sol du train. "Juste parce qu'il ne pouvait pas être en première classe?", s'interroge une personne dont la voix a été enregistrée dans une vidéo amateur.

C'était intimidant et cela a pris d'énormes proportions

La deuxième est en effet bondée et, comme souvent dans ce genre de situation, le contrôleur prend la décision de déclasser le train. Des témoins racontent par téléphone: "Le garçon disait 'Non, le contrôleur nous a donné l'autorisation d'être en première classe'. D'autres passagers ont confirmé cette autorisation. Nous étions tous totalement perplexes. C'était intimidant et cela a pris d'énormes proportions. Et aussi la façon dont ce garçon a été jeté sur le quai. La SNCB a admis qu'il y avait trop peu de trains. Et je suis très formel là-dessus: la discussion avec Securail avait pour seul sujet le fait d'avoir un ticket de première classe".

Dimanche, environ 30.000 manifestants se sont déplacés en train jusqu'à Bruxelles, soit près d'un manifestant sur deux. L'offre de trains avait été renforcée.

La SNCB affirme prendre ces faits très au sérieux. Elle a lancé une enquête interne.


 

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