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Le ministre de la Mobilité lance un ultimatum aux syndicats: il veut que la SNCB fonctionne même en cas de grève

 
 

Le ministre de la Mobilité, François Bellot, demande aux syndicats de lui soumettre des propositions pour créer un service minimum au sein de la SNCB, et cela avant la fin de l'année. Le ministre a également présenté ce jeudi la solution qui lui semble la plus adéquate à ce sujet. Le reportage de Mélanie Renda et Gilles Gengler.

Le ministre de la Mobilité a posé un ultimatum: c'est aux syndicats des chemins de fer de définir comment garantir un service minimum, c'est-à-dire un service qui doit permettre à la SNCB de fonctionner même en cas de grève. François Bellot veut une réponse d'ici à la fin de l'année. "Le droit de grève existe et nous ne le remettons pas en cause. Quand les travailleurs font grève, il faut que ceux et celles qui veulent travailler puissent continuer à travailler", estime le ministre.


Le service minimum imaginé par François Bellot

François Bellot privilégie la solution d'un délai de préavis de grève rallongé: il passerait de dix à douze jours. Cinq jours avant la grève, le personnel serait sondé pour savoir qui compte participer à la grève et qui compte travailler.

Pour s'assurer de la continuité des services publics, plusieurs sanctions seraient prévues:

- Pour les personnes qui ont répondu qu'elles travaillaient mais qui participent tout de même à la grève.
- Pour les travailleurs qui usent des certificats médicaux de complaisance.
- Contre les grévistes présents sur les piquets.


Une atteinte au droit de grève selon la FGTB

Du côté des syndicats, ce service minimum est une atteinte au droit de grève. "Ce plan et ce projet ne vise qu'à brider et à morceler les actions de grève et le droit de grève qui est exercé par les cheminots", juge Pierre Lejeune, secrétaire national CGSP-Cheminots.

Pas sûr que les syndicats répondent favorablement au ministre…


 

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