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À l'école Helmo, on ne tiendra compte que de la meilleure cote des sessions de Noël et juin: "C'est un soulagement!"

  • Seconde session: la cacophonie règne autour des examens à repasser

  • Seconde session: Jean-Claude Marcourt se défend d

 
 
 

Les secondes sessions ont commencé ce lundi pour les étudiants du supérieur. Suite à une mauvaise interprétation du décret Marcourt, certaines écoles ont décidé de faire repasser aux étudiants l'ensemble de leurs examens, y compris ceux qu'ils avaient réussis. Nos journalistes Julien Crête et Alain Hougardy ont vécu cette première matinée d'examens à l'HELMO (la Haute Ecole Libre Mosane) à Liège, où il a finalement été décidé pour les premières années de faire repasser les examens mais de ne prendre que la meilleure des deux cotes.

Ce week-end, la direction de la Haute Ecole Libre Mosane (Helmo), en province de Liège, a finalement décidé de modifier sa position prise lors de l'application du décret Marcourt l'an dernier qui impose la réorganisation de plusieurs cours en une unité d'enseignement. Au final, seules les meilleures cotes seront prises en compte.

"On a diffusé l'information aux étudiants de première année qu'on tiendrait compte de la meilleure cote obtenue entre la 1e et la 2e session", a confirmé Alexandre Lodez, directeur-président de l'Helmo, qui précise que l'étudiant garde le choix: "S'il a eu un 11, il reste libre de repasser l'examen s'il veut l'améliorer", dit-il.

Marie, qui entamait ce matin sa deuxième session, fait partie des étudiantes concernées par la mesure. "J'en avais réussi beaucoup à Noël que j'ai dû repasser en juin. J'étais tellement déboussolée que j'ai raté en juin ceux que j'avais réussis à Noël", a cette étudiante en 1er BAC sage-femme.

"C'est un soulagement malgré l'aspect tardif de la chose, c'est pour beaucoup d'étudiants une vraie libération, ça leur donne du baume au coeur, du courage", témoignait une autre étudiante.

La Fédération des Etudiants Francophones (FEF) souhaite que la mesure confirmée pour les premières années, le soit aussi pour les deuxièmes et troisièmes années, ce qu'a refusé jusqu'à présent la direction de l'Helmo.

Pour rappel, c'est donc le regroupement en unités de cours qui pose problème. Une unité de cours peut comporter plusieurs cours différents sur un même thème, des stages, ou des travaux collectifs. L'étudiant doit désormais obtenir 10/20 de moyenne à chaque unité de cours, pour réussir. Normalement, chaque activité réussie dans une unité de cours devait donner lieu à une dispense. Sauf que certains jurys de délibération n'ont pas interprété cela comme ça. Ils ont estimé qu'un échec dans une unité de cours, obligeait l'étudiant à repasser tous les cours de cette unité, même ceux qui étaient réussis.

Ce sont essentiellement des filières paramédicales qui sont concernées. Dans quatre ou cinq hautes écoles. Elles rejettent la faute sur le décret "paysage" de Jean-Claude Marcourt.

Le ministre de l'Enseignement supérieur, lui, estime que ces écoles ont mal interprété son décret. Il les accuse de durcir les règles pour opérer une sélection plus rude, parmi les étudiants. Le ministre a adressé un courrier aux établissements, pour préciser son décret.


 

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