En ce moment
 
 

Coronavirus: le PS est favorable au vaccin obligatoire POUR TOUS

  • Alexander De Croo avance quelques pistes à la veille du Codeco

  • Le point sur les nouvelles mesures envisagées par le Codeco

 
 
 

Le PS souhaite mener sans tarder le débat sur l'obligation vaccinale pour toute la population à partir de 18 ans. Le ministre-président wallon, Elio Di Rupo, profitera du comité de concertation de mercredi pour mettre le dossier sur la table des discussions, a-t-on appris mardi auprès de son cabinet.

"Nous estimons, au Parti Socialiste, qu'il est grand temps de l'ouvrir dès maintenant. Pour nous, la vaccination obligatoire, dès l'âge de dix-huit ans, est LA seule solution cohérente. Je sais que c'est un débat difficile, mais je ne veux pas d'une situation absurde à l'autrichienne. Situation où on n'impose pas la vaccination obligatoire mais où on confine les non-vaccinés. Je ne veux pas de l'obligation du port du masque pour les enfants dès l'âge de 9 ans. On ne le laissera pas passer. Je ne veux pas non plus d'une vaccination par secteur, en choisissant qui doit être vacciné et qui ne doit pas l'être", a souligné le président du PS, Paul Magnette, dans un entretien accordé à Sudinfo.

> Serait-il légal de rendre le vaccin contre le Covid légal?

Lundi soir, les ministres rassemblés en kern se sont accordés sur les modalités d'application de l'obligation vaccinale du personnel soignant, qui pourra mener le cas échéant au retrait de l'accès à la profession d'un soignant et à son licenciement à partir du mois d'avril.  "Je suis contre l'hypothèse de licencier une infirmière en avril pour la raison qu'elle ne serait pas vaccinée alors qu'il n'y a pas d'obligation pour tous. Si elle l'est pour tous, alors, oui, il pourra aussi y avoir un débat sur les sanctions", a ajouté M. Magnette.

Une fausse bonne idée selon Alexander De Croo

Le Premier ministre, Alexander De Croo, ne soutient pas l'idée d'une obligation vaccinale pour tous, a-t-il expliqué mardi, alors que plusieurs partis plaident pour que le débat soit ouvert. A ses yeux, il faut poursuivre le travail de conviction.

"C'est une fausse bonne idée. C'est facile sur le papier mais comment fait-on dans la pratique? Si quelqu'un ne veut pas se faire vacciner, comment fait-on? On le force? Je ne vois d'ailleurs aucun pays en Europe et pratiquement aucun dans le monde qui fait cela. Il faut convaincre les gens avec les chiffres. Une personne vaccinée a onze fois moins de probabilités de se retrouver à l'hôpital, ce sont des faits et ils sont plus convaincants que l'obligation", a déclaré M. De Croo interrogé par LN24.


 

Vos commentaires