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Tunnels bruxellois: pas question de payer pour la Flandre

Tunnels bruxellois: pas question de payer pour la Flandre
 
 

Le ton est donné. Le ministre flamand de la Mobilité, Ben Weyts (N-VA), a indiqué que la Flandre ne souhaitait pas participer aux frais de rénovations liés aux tunnels bruxellois. "Je ne réclame pas d'argent aux Régions wallonne et bruxelloise pour l'entretien de la E40 parce que des Wallons et des Bruxellois l'utilisent pour se rendre à la Côte", a-t-il avancé comme argument.

La région flamande ne prévoit pas de participer au financement de la rénovation des tunnels bruxellois, prévient lundi le ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts (N-VA). "Lorsque vous êtes compétent, vous ne l'êtes pas seulement pour les avantages, mais aussi pour les inconvénients. Si l'on constate que le gouvernement bruxellois n'en a pas fait assez par le passé, celui-ci doit être déclaré responsable et ne pas envoyer la facture chez les autres."


Les élus francophones pour une intervention du fédéral

Plusieurs élus francophones ont plaidé lundi matin en faveur d'une intervention du fédéral et des Régions afin de résoudre les problèmes de mobilité à Bruxelles et, plus particulièrement, la question de la vétusté des tunnels bruxellois. Les chefs de file du PS et du MR à Bruxelles ont ainsi appelé à un travail commun, associant le fédéral et les Régions, sur la mobilité dans et autour de Bruxelles, après les avaries de deux tunnels dans la capitale.


Une enveloppe de 500 millions déjà prévue 

Mais, selon Ben Weyts, le gouvernement bruxellois doit assumer la responsabilité et ne pas envoyer la facture chez les autres. "Le fait que les Flamands utilisent les infrastructures bruxelloises n'a rien à voir. Je ne réclame pas d'argent aux Régions wallonne et bruxelloise pour l'entretien de la E40 parce que des Wallons et des Bruxellois l'utilisent pour se rendre à la Côte. Enfin, la 6e réforme de l'État a prévu un montant supplémentaire de 500 millions d'euros en faveur de la Région de Bruxelles-Capitale, basée notamment sur la charge présumée des navetteurs sur l'infrastructure", fait valoir le ministre.


 

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