Le président du Parlement bruxellois et président de la commission parlementaire spéciale des Tunnels bruxellois, Charles Picqué était l'invité de la rédaction de Bel RTL ce matin. Il répondait aux questions de Martin Buxant.
Concernant l'épineuse question de l'entretien des tunnels bruxellois, Charles Picqué, invité ce matin sur Bel RTL, expliquait qu'"il y avait des choix budgétaires à faire à l'époque" et que "tout revenait bien souvent aux moyens financiers disponibles". "Déjà en 1989, on avait dit qu'on ne ferait plus de tunnels parce qu'ils coûtaient trop cher", a déclaré l'ancien ministre-président bruxellois.
Et Charles Picqué de confirmer que il a fallu, dans le passé, déterminer des priorités et que la STIB, notamment, en était une. "Les transports publics étaient un choix budgétaire. Ces investissements ont permis depuis 12,13 ans de passer à une augmentation de la fréquentation de 120%. Maintenant, il faut assumer ces choix."
Concernant facture de la rénovation des tunnels, Charles Picqué soutient que la Région ne doit pas assumer les coûts toute seule, qu'elle doit se faire aider par le fédéral: "Le fédéral doit faire des investissements dans la mobilité envers Bruxelles. Déjà le RER me reste une arête dans la gorge".
"On ne se réveille pas avec un problème de financement des tunnels. On savait qu'il y avait un problème. On s'est battu pour cela", surenchérit le socialiste sur les antennes de Bel RTL.
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