L'annonce en fin de séance par le président de la Chambre Siegfried Bracke du souhait de la majorité d'envoyer en commission des Finances un amendement prévoyant les hausses d'accises sur le diesel (et la baisse sur l'essence), censées entrer en vigueur le 1er novembre, a mis vendredi l'opposition en ébullition.
Celle-ci a dénoncé l'envoi de cet amendement à la dernière minute alors qu'elle souhaite depuis plusieurs jours un débat sur le Tax shift qui s'est trouvé au cœur de la déclaration de politique générale du Premier ministre en cette semaine de rentrée parlementaire. "On tente d'augmenter les taxes sans débat démocratique", a notamment fustigé Ahmed Laaouej (PS).
Criant au respect des droits de l'assemblée, l'opposition a promis bien du plaisir à la majorité pour faire passer cette mesure dans les temps. Sereine jusqu'ici, l'atmosphère s'est encore tendue quand le gouvernement a demandé l'urgence sur quatre projets de loi. En difficulté de justifier ses demandes, il a fini par renoncer à deux d'entre elles. Le gouvernement a une nouvelle fois été rappelé à l'ordre par le président de l'assemblée.
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