Le président de DéFI a été mis devant le fait accompli lors de son interview sur BEL RTL jeudi matin.
Olivier Maingain, président du parti DéFI, était l'invité de BEL RTL ce jeudi matin. Il est revenu sur les 'affaires' qui finalement touchent l'ensemble des politiques, mais qui ont servi de base à Benoit Lutgen pour bouleverser les parlements francophones.
En marge de ces remarques et critiques à l'égard de l'initiative du président du cdH, Maingain, qui prône le décumul total, a été mis devant le fait accompli par Martin Buxant. "Vous êtes député, vous êtes bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert, et vous êtes aussi président de parti. Est-ce que ça ne fait pas beaucoup pour un homme qui veut être radical sur la gouvernance ?", lui a demandé notre journaliste.
"D'abord, je le rappelle, je suis le seul président de parti francophone qui n'est pas rémunéré. C'est une tradition chez nous, c'est historique. Parce que nous sommes un parti assez pauvre. Deuxièmement, j'applique bien entendu scrupuleusement la règle de la rémunération plafonnée à 150%. Et je vais plus loin. J'ai pour principe, et c'est une revendication essentielle, de considérer que dans les fonctions qu'on a de bourgmestre, d'échevin, si on assume des mandats supplémentaires, aucun type de financement complémentaire (frais de représentation, carte de crédit) n'est toléré. Pas un euro de plus".
Olivier Maingain et son parti veulent que, suite aux prochaines élections communales, "à tous les niveaux, pour tout le pays, sans distinction liée au nombre d'habitants, il y ait le décumul intégral entre la fonction de parlementaire et une fonction exécutive locale (bourgmestre)".
Lui, "si les électeurs de Woluwe-Saint-Lambert veulent bien lui faire confiance", fera "le choix de la fonction de bourgmestre".
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