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Grâce à la tirette, le nombre de femmes sur les listes électorales est HISTORIQUE: "C'est dommage de devoir en arriver là"

 
 

Le système de la tirette impose l'alternance homme-femme sur chaque liste. Ceci dit peu de femmes occupent actuellement la tête de liste. Mais que changeaient les dames sur l'échiquier politique? Ont-elles une autre façon de gouverner? Un reportage de Christophe Clement et Alain Hougardy pour RTL INFO 19H.

Amandine Bouteille, étudiante en droit, est candidate à Serville, dans la province de Namur. La jeune femme de 19 ans fait campagne pour la première fois. "J'ai participé à plusieurs conseils et je trouve que les femmes à la commune sont encore un peu effacées et peu bavardes. Je trouve que la politique est encore un monde assez machiste", confie la candidate citoyenne aux élections communales. Cette dernière propose plus d'activités entre générations.

Marie-Dominique Marinx-Franck, mère de six enfants, se présente à Yvoir, la commune voisine. La candidate espère donner une tonalité plus féminine à la politique locale. "En étant plus humaine peut-être, plus à l'écoute et avec une réflexion peut-être plus durable", explique la femme.

9475 femmes se présentent sur les listes en Wallonie, soit 48% des candidats. Ce chiffre n'a jamais été atteint auparavant. Cela est le cas grâce au principe de la tirette, qui prévoit la parité sur les listes. "Je pense que la parité aide beaucoup les femmes à avoir leur place et à s'imposer auprès des hommes", ajoute Amandine Bouteille.

"C'est clair que ça va leur donner une petite visibilité supérieure, car il n'y a plus à chercher une femme au milieu d'une cohorte d'hommes. Mais c'est dommage de devoir en arriver là. c'est dommage que ca ne soit pas plus spontané que les femmes aient leur place en politique", précise Marie-Dominique Marinx-Franck. Cette dernière défend la place des familles au sein de la commune.

Les femmes font leur place en politique, mais elles ne représentent que 22% des têtes de listes.


 

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