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Ecolo accepte l'invitation du PS à discuter avec le MR: "Si c’est pour repartir d’une page blanche, on ne restera pas longtemps!" (vidéo)

  • Ecolo a dit "OUI": le PS l''a convaincu de "discuter" avec le MR pour former un gouvernement en Wallonie

  • Ecolo accepte l''invitation du PS à discuter avec le MR

 
 
 

C'est donc un oui... en tout cas pour l'instant! Ecolo accepte l'invitation du PS à discuter avec le MR. Sa position était attendue, elle est tombée à 23 heures mercredi soir.

Ecolo accepte une rencontre exploratoire avec les deux partis en Wallonie et en Fédération Wallonie-Bruxelles. Les instances régionales des Verts ont décidé à une large majorité d'honorer cette invitation lancée par les Socialistes.

40 voix pour, sur la soixantaine de représentants Verts présents mercredi soir en conseil de fédération, soit la réunion des 15 fédérations d'écolo.

Ecolo a donc dit "oui" pour participer avec PS et MR à une première réunion d'exploration. Ça ne signifie donc pas encore qu'on parle d'une négociation en bonne et due forme pour former un gouvernement wallon, mais c'est une sorte de test.

Les Socialistes et les Écologistes veulent s'assurer que le MR est d'accord de repartir de la note écrite par le PS, Ecolo et des représentants de la société civile - soit une quarantaine de priorités - pour en garder un maximum de points.

Willy Borsus a confirmé que le MR acceptait cette invitation à discuter, mais que cette fameuse note serait "un des éléments", à côtés des analyses et propositions libérales.

Jean-Marc Nollet, co-président d'Ecolo, était l'invité de Bel RTL ce matin. Il répondait aux questions de Fabrice Grosfilley.

Si le MR dit on veut tout réécrire, ça ne sera pas possible?

"Effectivement. On ne part pas d’une page blanche. Maintenant, il est logique qu’à partir du moment où il y a un partenaire en plus, il vienne avec des demandes pour enrichir, élargir approfondir. Mais si c’est pour repartir d’une page blanche, non, là, on ne restera pas longtemps!", explique Jean-Marc Nollet.

"Ce qu’il faut, c’est que nous puissions définir ensemble un cap. Et que ce cap soit à même de relever les défis et répondre aux problèmes: les inégalités sociales, la lutte contre le dérèglement climatique, le redéploiement économique."

Est-ce possible avec les libéraux?

"On le verra! Il y a deux temps. Le temps de la rencontre exploratoire et le temps, le cas échéant, de la négociation. Le mandat que les écologistes nous ont donné, que les militants nous ont donné, c’est de procéder à ce moment de rencontre exploratoire et le cas échéant, de négocier", précise-t-il.

"Mais entamer une négociation, ça ne veut pas dire la conclure, et certainement pas encore d’entrer dans les gouvernements. On verra bien ce qu’il en est. Etape après étape."

Aura-t-on un gouvernement wallon avant la fin de l’été?

"C’est possible, mais ce n’est pas non plus nécessaire. Si c’est utile, si on voit que cela avance, pourquoi pas. L’objectif n’est pas de faire traîner en tout cas."


 

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