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Chez Ecolo, la possible privatisation d'une partie des services de police passe mal

Chez Ecolo, la possible privatisation d'une partie des services de police passe mal
 
 

L'invité de Martin Buxant à 7h50 sur Bel RTL était le député fédéral Ecolo Gilles Vanden Burre. Pour le jeune politicien, l'idée de privatiser des services aux citoyens va à l'encontre de son idéologie et de celle de son parti.

Martin Buxant: "Alors ce matin, en Kern, en Conseil des ministres restreint, on doit, entre autres, trouver un accord sur la réforme des tâches essentielles de la police. Ça veut dire, notamment, que des sociétés privées de gardiennage pourront  exercer certaines tâches de police. Question : est-ce que c'est nécessaire cette réforme-là ?"

Gilles Vanden Burre: "Ce débat est vraiment l'exemple du cynisme du Gouvernement fédéral. Parce qu'il y a un sous financement chronique des services de police, de justice, de sureté intérieure dans ce pays. En fait, le gouvernement nous avait annoncé, pas de réforme de l'État, pas de communautaire dans cette législature. Mais qu'est-ce qu'on fait ? On est en train de dépecer financièrement l'État fédéral. Et donc, le cynisme de cette mesure c'est de dire, aujourd'hui, on désinvestit massivement dans la police. Entre 2014 et 2015, moins 50 millions d'euros, juste en dépense de personnel pour la police."


"Mais l'enveloppe de 400 000 millions d'euros qui arrive, ce sera aussi pour la police."

"Notamment. Effectivement, on ne sait pas encore mais ça n'est pas structurel. Aujourd'hui, moins 50 millions dans les dépenses de personnel. Aujourd'hui, on désinvestit dans la police massivement depuis des années. Tout d'un coup, le Gouvernement annonce "ah mais finalement on se rend compte que ça ne marche pas. On désinvestit. Ça ne marche pas." Solution ? On envoie au privé.


"Donc cette privatisation, ça n'est vraiment pas la voie à suivre pour vous ?"

"Nous trouvons que c'est le plus grand cynisme du Gouvernement fédéral, c'est vraiment une option idéologique, que nous, en tant qu'écologistes, ne pouvons pas suivre parce que nous sommes pour le refinancement de ces fonctions stratégiques de notre Etat fédéral et surtout, de la sécurité des 11 millions de belges."


 

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