Ce mercredi matin, Raoul Hedebouw était l’invité de Martin Buxant sur Bel RTL. Il revient sur le drame social de Caterpillar.
Martin Buxant: "Vous voulez combattre Caterpillar, qu’est-ce qu’on fait ? On saisit l’outil, le terrain, les machines ? C’est ça que vous voulez faire ?"
Raoul Hedebouw: "Je pense qu’il faut prendre toute les mesures nécessaires pour dire aujourd’hui à Caterpillar: 'Stop ! Nous n’acceptons plus !' Je rappelle qu’ hier, Caterpillar a même refusé de venir au Parlement, ils ne sont pas venus, c’est le déni complet de la démocratie. La seule langue que Caterpillar comprend c’est la langue du pognon !"
Il faut faire main à Caterpillar, il faut les obliger à négocier pour continuer une activité industrielle. Ce que je dis, c’est le soutien aux travailleurs comme je constate aujourd’hui, les travailleurs sont (essentiels) à la production.
Le politique doit prendre les mesures, notamment une saisie du matériel que ce soit l’entreprise, que ce soit le terrain pour pouvoir avoir des forces de pression, pour avoir un rapport de force !"
Comment fait-on cela ? Est-ce que c’est légal ?
"Bien sûr que c’est légal ! Quand il y a une volonté… Je vois qu’il n’y a aucun problème pour faire sauter la légalité en matière d’aide aux entreprises. Quand en 2008, y’avait la crise des banques, en 24 heures, on a trouvé des solutions juridiques pour pouvoir donner des milliards aux banques".
"Et ici on ne trouverait pas une solution ? Je crois que c’est une question d’utilité publique. On constate aujourd’hui que Caterpillar, au nom du profit, licencie. Moi je dis que le monde politique doit prendre des mesures fermes !"
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