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360.000€ requis à l'encontre de Quick: le géant du fastfood est accusé de traite d'êtres humains et de fraude

360.000€ requis à l'encontre de Quick: le géant du fastfood est accusé de traite d'êtres humains et de fraude
Image d'illustration
 
 

La substitute de l'auditeur du travail a requis, vendredi, devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, une amende pénale de 360.000 euros à l'encontre de la SA Quick.

Ce géant du fastfood, mais aussi des gérants de restaurants Quick franchisés ainsi que des sociétés de nettoyage et leurs gérants sont prévenus de traite des êtres humains et de fraude à la législation sociale. Il leur est reproché d'avoir fait travailler des ressortissants étrangers non déclarés dans des restaurants Quick pour des salaires bien inférieurs au minimum légal.


"Hypocrisie" selon la magistrate

La substitute de l'auditeur du travail a requis, vendredi, des peines de dix-mois à trois ans de prison avec sursis ainsi que des amendes allant jusqu'à 185.000 euros à l'encontre de gérants des sociétés de nettoyage incriminées. Elle s'est par ailleurs dite non opposée à la suspension du prononcé pour certains autres responsables de ces sociétés qui ont joué un rôle moindre dans la gestion de celles-ci. La substitute de l'auditeur a par contre requis l'acquittement des personnes morales que sont ces sociétés, étant donné qu'elles ne sont pas pénalement responsables des infractions en question.

Concernant les franchisés de Quick, la substitute a requis des peines de quatre mois à dix-huit mois de prison avec sursis et des amendes allant jusqu'à 60.000 euros. Enfin, à l'égard de la SA Quick, elle a requis une amende pénale de 360.000 euros ainsi que l'obligation pour cette société de publier le jugement. La magistrate a parlé d'hypocrisie dans le chef de cette importante entreprise de restauration rapide, soutenant qu'elle avait engrangé des bénéfices provenant de profits illicites, en connaissance de cause.


 

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