Vous estimez-vous bien préparé à la pension?

Ce jeudi matin dans sa chronique BEL RTL, Bruno Wattenbergh a parlé de pension et du fait qu’un Belge sur deux estimerait ne pas y être préparé. C’est en tous cas ce que révèle une étude d’IPSOS commandée par la banque CBC. 48% se disent mal préparés et ce n’est pas étonnant car, en pratique, nos compatriotes sont très mal informés sur le sujet. D’abord, ils connaissent très mal les 3 types de piliers sur lesquels repose leur retraite potentielle.

Quels sont ces trois piliers?

Le premier c’est la pension légale, faible en Belgique. 73% des belges n’ont pas d’idée du montant de leur future pension légale. Le deuxième est constitué des pensions complémentaires ou extra-légales, appelées aussi assurance-groupe et contractée par l’employeur, mais, une fois encore, 43% des Belges interrogés n’en connaissent pas le montant futur. Le troisième et dernier pilier, c’est l’épargne-pension individuelle.

Et ce ne serait pas le seul aspect de leur retraite que les belges maîtrisent ou connaissent mal

D’abord ils sous-estiment leur durée de vie en tant que pensionné. C’est un problème grave car plus on vit vieux, plus les besoins financiers augmentent, avec des soins de plus en plus coûteux et plus que probablement un séjour en maison de repos. Plus de 60% des Belges estiment ce temps de retraite à moins de 15 ans alors qu’en pratique, il tourne plutôt entre 25 à 30 ans.

Est-ce qu’au moins nos compatriotes ont une idée de la somme dont ils pensent avoir besoin … et puis pour couvrir quel niveau de vie ?

Selon cette étude IPSO – CBC, 9 belges sur 10 estiment avoir besoin d’au moins 60% de leur dernier salaire pour vivre décemment leur retraite. Ce en quoi ils se trompent car une fois retraités, en moyenne, les belges perdent 50% de leurs revenus. Quant à la manière dont ils pensent financer leur niveau de vie, ils comptent sur la pension complémentaire, ce que nous avons appelé le 2ème pilier et de plus en plus sur le produit de leur épargne-pension, le 3ème pilier donc. On estime qu’un Belge sur deux a souscrit personnellement une épargne-pension individuelle. Parce que le Belge, surtout les plus âgés, continue à privilégier la sécurité en évitant les produits risqués.

Une conclusion de cette étude

Les belges doivent plus s’intéresser à leur pension … et plus tôt. Et l’étude de la banque CBC n’est pas tout à fait un hasard, elle justifie de manière objective l’intérêt que pourraient porter les Belges à un site d’information sur la pension et sur les manières de se construire un pécule adaptés à ses objectifs de vie futurs.