En ce moment
 
 

Nouveau drame social chez AXA: d'autres compagnies d'assurances sont-elles en danger?

Nouveau drame social chez AXA: d'autres compagnies d'assurances sont-elles en danger?
 
 

La restructuration chez AXA est un nouveau choc sur le plan social. Mais pourquoi ? Quels sont les éléments qui peuvent pousser la direction d'Axa à agir de la sorte ? Et puis, d'autres compagnies d’assurances pourraient-elles faire de même à l'avenir. Nathanael Pauly et Xavier Gérard ont tenté d’en savoir plus.

Trois jours après Caterpillar, c'est AXA Assurances qui annonce des licenciements. 650 postes pourraient y être supprimés dans les deux ans. Mais cette grosse restructuration n’a pas vraiment été une surprise, car les syndicats et les employés s’y attendaient. Le groupe français avait, en effet, annoncé il y a quelques jours faire des économies. Et celles-ci passent notamment par la réduction de la masse salariale. "Comme dans le secteur bancaire, ses activités administratives se sont considérablement transformées, elles se sont automatisées, on a introduit les relations digitales et donc, automatiquement, on est plus productifs. Ce qui s’est passé dans l’industrie il y a 10-15 ans se passe aujourd’hui dans le secteur des services", a expliqué Bruno Wattenbergh, expert en économie, au micro de Nathanael Pauly pour le RTLinfo 13H. Il faut donc moins de personnel, ce qui explique donc en partie ces licenciements.

Personne à l'abri?

Mais il y a également une deuxième raison : la faiblesse des taux d’intérêt. Les assureurs rencontrent aujourd’hui les mêmes problèmes que les banques. Le secteur bancaire a d’ailleurs déjà été contraint de mener de nombreux licenciements collectifs. "Le secteur des assurances, on sait qu’il paie un lourd tribut à ces taux bas, il y a un risque important sur ce secteur et donc on pourrait penser qu’il pourrait y avoir d’autres compagnies d’assurance qui doivent recourir à ce mécanisme également", a fait remarquer M. Wattenbergh. Aucun employé d’une compagnie d’assurances n’est donc à l’abri.


 

Vos commentaires