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Danger des PÉTARDS puissants: Jonathan intervient la nuit du Nouvel An pour éviter le pire, sa main est blessée

Danger des PÉTARDS puissants: Jonathan intervient la nuit du Nouvel An pour éviter le pire, sa main est blessée
 
 

Jonathan, étudiant de 23 ans, patientait dans la salle d'attente du nouvel hôpital Delta à Bruxelles ce mardi après-midi, lorsque nous l'avons appelé. C'est son ami, Robin, qui nous a écrit la veille, via le bouton orange Alertez-nous: "J'ai un ami qui, durant la soirée du Nouvel An, a sauvé quelqu'un qui allait avoir un pétard très puissant qui allait exploser à côté de son visage en le poussant, et dans la foulée le pétard a explosé près de sa main. Celle-ci est fortement abimée." L'histoire de Jonathan démontre à nouveau combien il faut se montrer extrêmement prudent avec l'usage de pétards, en particulier les modèles les plus puissants.


Un de ces pétards dans une boîte métallique: "Il n'en restait plus rien"

Minuit vient de passer. Nous sommes le 1er janvier depuis quelques minutes et, comme il est de tradition, des étudiants se sont rassemblés sur la Grand-Place de Louvain-la-Neuve pour célébrer l'entrée dans 2018. On y improvise quelques feux d'artifices. Mais pas seulement. Quelques jeunes forment un cercle et y balancent joyeusement un gros pétard au milieu. Ces explosifs d'agrément ne sont pas inoffensifs: "Ces personnes en avaient déjà fait péter dans leur soirée, précise Jonathan, ils en avaient mis un dans une boite de conserve métallique et il n'en restait plus rien."


"J'ai sauté sur le type et j'ai repoussé le pétard"

Explosifs et alcool ne font pas bon ménage. "Un étudiant sans doute bourré a traversé toute la place vide", se souvient Jonathan. Celui-ci voit l'inconscient se diriger, en faisant des sortes de roulades, tout droit vers un deuxième pétard jeté au sol. "Le type arrivait vraiment sur le pétard", se rappelle Jonathan. Pressentant un grave accident, il intervient à toute vitesse. "J'ai sauté sur le type et j'ai repoussé le pétard" raconte le jeune homme d'Arlon. Le pire est évité: l'explosion n'a pas eu lieu à la face de celui qui jouait au gymnaste. Mais elle s'est produite à quelques centimètres de la main du sauveur: "J'ai regardé ma main, elle était tout explosée", décrit-il.


"J'ai eu de la chance"

Une ambulance arrive rapidement sur les lieux et Jonathan est emmené à l'hôpital Saint-Pierre d'Ottignies où il passe la nuit. Des tissus sont brûlés et, surtout, le nerf du petit doigt est sectionné. La blessure imposera une opération chirurgicale d'une heure, sous anesthésie générale, le matin à l'hôpital Delta. Le jour d'après, Jonathan, dans la salle d'attente du chirurgien qu'il s'apprête à revoir "pour un check-up", estime que le sort l'a épargné. "Mes tendons et ligaments ne sont pas atteints, j'ai eu de la chance, ça aurait pu être bien pire", dit-il, estimant que balancer de tels pétards "alors qu'il y avait autant de monde, c'était clairement dangereux".


 

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